Définition
Au sens large, l'athéisme est défini comme l'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Le terme s'oppose donc au théisme, toutefois cette définition ainsi posée ne permet pas de le distinguer clairement de l'agnosticisme, de l'antithéisme et de l'apathéisme avec lesquels il peut être confondu. Ainsi, l'athéisme se définit comme la considération qu'il n'existe aucune notion de divinité plausible, prouvable et donc réelle ceci tant pour un dieu unique que pour un ensemble de divinités intégrées dans un même mythe.
Wikipedia
Athée ou agnostique: quelle est la différence?
Le mot athée vient du grec a=sans et theos=dieu. L’athée rejette l’existence de Dieu. Pour lui la non-existence de Dieu est une affirmation qui fait appel à la raison. Alors que le mot agnostique, qui vient aussi du grec, tire son origine des mots a=sans et gnosis=connaissance. Pour l’agnostique, il est impossible de se prononcer sur l’existence ou la non-existence de Dieu parce que l’absolu ou tout ce qui dépasse le domaine de l’expérience est inaccessible et inconnaissable à l’intelligence humaine. L’agnostique dit « Je ne sais pas et je ne suis pas capable de le savoir » Je considère que l’agnostique met de côté toute croyance, parce que, par sa propre intelligence, il se sent incapable de prouver l’existence ou la non-existence de Dieu. L’athée au contraire est un croyant, car il croit à la non-existence de Dieu. À mon sens, il peut se comparer aux croyants d’une religion, car il fait le choix de croire à la non-existence de Dieu. Parmi les athées autant que parmi les adeptes d’une religion, beaucoup sont bien conscients qu’ils ne peuvent prouver l’existence ou la non-existence de Dieu, mais le fait de choisir leur croyance les réconforte d’une certaine manière face aux mystères de l’existence. C’est donc dire que plusieurs parmi eux son agnostiques sans le savoir.
LOUISE DESCHÂTELETS Courrier de Louise
L'homme debout
Ce site propose une vaste gammes de textes, de thèmes, de biographies, de citations et de revues de presse pour faire connaître l’athéisme et susciter l’esprit critique. Les grandes religions sont abordées, à travers une série de grands thèmes, dont la Bible, le Coran, l’éducation, les femmes, Jésus-Christ, les croyances, le créationnisme, le diable, les sectes, la politique, et j’en passe. Parmi les biographies, notons : Camus, Épicure, Flaubert, Freud, Kant, Marx, Prévert, Rousseau, Renard, Sade, Voltaire et plus encore.
- aux athées, aux agnostiques, aux libres-penseurs, aux défenseurs de la laïcité, aux rationalistes, aux matérialistes, aux incroyants, aux sceptiques, aux sans-dieu, aux “sans-religion”, aux anticléricaux, aux apostats, aux excommuniés, aux anathématisés, aux infidèles, aux renégats, aux hérétiques, aux damnés de la terre, aux défroqués, aux mécréants, aux “croasseurs”, aux compisseurs de bénitier, aux impies, aux blasphémateurs, aux femmes lapidées, aux “chairs à bûcher”…;
- à tous les non-croyants qui, entourés de croyants, pensent être seuls ou anormaux ;
- à ceux, y compris les croyants, qui n’ont pas réponse à tout ;
- à tous ceux qui en ont marre de voir les réligions “squatter” l’actualité ;
- aux voyageurs et brebis égarés sur Internet ;
- … et à tous ceux qui veulent vivre debout et mourir un jour.
Chapitre 1 - Qu’est-ce que l’athéisme ?
Ces lignes nous permettent de toucher du doigt l’extrême difficulté du sujet. L’athéisme n’est pas toujours un simple point de vue philosophique : ses motivations sont extrêmement variées. Quand on creuse les profondeurs de l’être humain (dans son subconscient, si on aime le vocabulaire freudien), on entrevoit des sources complexes de ce choix qui témoigne d’une approche de la vie, laquelle révèle beaucoup sur l’identité d’une personne. De toute évidence, il existe de multiples formes d’athéisme ! En voici plusieurs :
- l’athéisme philosophique, souvent militant : la racine du mot « athée » signifie « sans Dieu » (ou « sans dieux » dans des cultures polythéistes) ;
- l’athéisme proche de l’agnosticisme : le mot signifie « absence de connaissance » ; sa démarche postule qu’il n’est pas possible de savoir si des propositions métaphysiques sont vraies, car elles sont inconnaissables par l’esprit humain. Cette pensée est fondée sur le doute et refuse la possibilité d’affirmer positivement l’existence de Dieu. Elle ne conteste pas son existence, mais elle affirme qu’il n’est pas possible de la démontrer ;
- l’athéisme politique : en réaction à la religion qui semble systématiquement se placer du côté du roi ou du pouvoir, et s’opposer à la démocratie, à la République. Ce courant a été un élément important dans la préparation psychologique de la Révolution française, tout comme dans les mouvements révolutionnaires communistes du 20ème siècle ;
- l’athéisme laïc : il se bat surtout contre l’ingérence de l’Église dans la vie publique, ce qui a conduit en France à la loi de 1905 instituant la séparation des Églises et de l’État ;
- l’athéisme anticlérical : il se méfie de l’endoctrinement des fidèles et de son caractère irrationnel : il faut pouvoir penser librement, par soi-même ;
- l’athéisme railleur : il se plaît à s’adonner à la dérision (mais c’est de bonne guerre, car pour cette frange de l’athéisme tous les croyants seraient hypocrites de toute façon) ;
- l’athéisme libertaire de ceux qui veulent « vivre debout » : comprenez « ceux qui ne veulent pas se prosterner devant Dieu (ou les autres) ». Cette liberté de parole (jusqu’au blasphème) ou d’acte (souvent dans le domaine sexuel d’ailleurs) serait la clé d’une existence épanouie.
L’antisémitisme : De ses origines à nos jours
Dans ce cours, 50 éminents universitaires du monde entier examineront des questions et des problèmes liés à l’antisémitisme, notamment : qu’est-ce que l’antisémitisme ? Comment a-t-il évolué au cours de l’histoire ? Pourquoi est-il présent dans tant de cultures diverses, et même parmi des idéologies opposées ? Qu’est-il arrivé à l’antisémitisme après la Shoah? Comment l’antisémitisme s’exprime-t-il aujourd’hui et quels sont les principaux domaines dans lesquels il se manifeste ?
L’athéisme et le doute au Moyen Âge : un problème controversé
L’article esquisse la forme et la diffusion médiévales du phénomène que l’on appelle aujourd’hui « l’athéisme », autrement dit ne pas croire en l’existence d’un dieu. L’auteur étudie des textes pour isoler des expressions et des conceptions de ce phénomène. La traduction du terme « non-croyance/infidelitas » par « athéisme » est critiquée pour son ambiguïté. En outre, plus surprenant, l’étude des sources démontre que la non-croyance n’était ni interdite, ni poursuivie par les autorités ecclésiastiques et séculières. Le phénomène n’était guère pris au sérieux et une discussion rationnelle sur le sujet n’existait quasiment pas. La littérature spirituelle proposait au clergé de réagir à des cas de non-croyance par des exhortations.
André Comte-Sponville (Auteur)
Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiritualité ?
Autant de questions décisives en plein « choc des civilisations » et « retour du religieux ». André Comte-Sponville y répond avec la clarté et l’allégresse d’un grand philosophe mais aussi d’un « honnête homme », loin des ressentiments et des haines cristallisés par certains. Pour lui, la spiritualité est trop fondamentale pour qu’on l’abandonne aux intégristes de tous bords. De même que la laïcité est trop précieuse pour être confisquée par les antireligieux les plus frénétiques. Aussi est-il urgent de retrouver une spiritualité sans Dieu, sans dogmes, sans Église, qui nous prémunisse autant du fanatisme que du nihilisme.
André Comte-Sponville pense que le xxie siècle sera spirituel et laïque ou ne sera pas. Il nous explique comment. Passionnant.