La réflexion du Groupe citoyen s’appuie sur la lecture d’un certain nombre d’ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au cœur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. À travers cet essai court et stimulant, Roland J. Campiche synthétise et actualise ses travaux précédents, notamment, Croire (s) en Suisse (Lausanne, l’Âge d’Homme, 1992), Cultures jeunes et religions en Europe (Paris, Cerf, 1997) et Les deux visages de la religion (Genève, Labor et Fides, 2004). Il y poursuit une déconstruction salutaire du paradigme de la sécularisation dans sa version radicale qui voudrait voir l’Europe comme un continent frappé par la baisse généralisée des croyances, des appartenances et des pratiques religieuses, doublée d’une disparition des religions de la sphère publique.... texte intégral La première édition de La Géographie culturelle a été publiée en 1995, il y a dix-sept ans. Ce que l’on m’avait demandé pour la deuxième édition (2003), c’était de réduire d’un tiers la longueur du manuscrit. J’ai maintenant l’opportunité de prendre en compte l’évolution récente de ce domaine de plus en plus fréquenté. Les deux premiers chapitres, qui retracent l’histoire de l’approche culturelle, ont été réécrits et complétés. Ils couvrent maintenant les années 1990 et 2000, celle où l’on s’est mis à parler du tournant culturel de la géographie. La deuxième partie, « Culture et organisation spatiale des sociétés », analyse les processus culturels et souligne leur dimension spatiale. Elle a été soigneusement revue et se termine maintenant par une conclusion partielle, qui en dégage les enseignements principaux. Le nouvel ouvrage de Guy Coq développe le principe de laïcité jusqu'à ses conséquences les plus ultimes. Il en fait l'une des conditions nécessaires à toute démocratie véritable à travers le monde : ce principe a vocation à l'universalité. Le point de départ de ce livre est une réflexion sur le centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. Après une vaste plongée dans l'histoire de la chrétienté occidentale, avec cette distinction du spirituel et du temporel, parfois malmenée et toujours maintenue, Guy Coq brosse une géographie de cette situation dans tous les pays d'Europe et de leur façon à résoudre les relations entre religion et Etat en ne négligeant jamais l'épineux problème de l'école. L'enseignement du fait religieux au collège et au lycée, introduit depuis peu dans les programmes officiels, est au cœur de l'actualité. Mais il n'est pas toujours facile de se repérer dans la masse des documents. Comment savoir ce que nos enfants apprennent réellement en classe ? L'auteur a lu en détail les programmes de l'Éducation nationale. Elle a rencontré des enseignants et a mené l'enquête sur le terrain. Elle a pu y observer aussi bien la méconnaissance ou la résistance de certains parents et enseignants que des initiatives intéressantes. Elle analyse également ici quelques manuels scolaires, leurs faiblesses et leurs points forts. Voilà présenté avec clarté aux parents et aux éducateurs l'enseignement de l'école de la République sur les religions. Cette mission d’information parlementaire a été créée à la suite du constat des difficultés rencontrées dans l’espace scolaire liées au port de signes religieux ou à des revendications spécifiques de nature religieuse. Elle a auditionné plus de 120 personnes, acteurs du monde éducatif, représentants d’associations, des cultes, juristes, spécialistes des questions religieuses et des grands courants de pensée. Le rapport s’organise en quatre parties. La première rappelle les fondements historiques de la laïcité et souligne l’importance de l’école dans la mise en œuvre du principe de laïcité, bien qu’il existe certaines spécificités comme l’enseignement privé ou le statut particulier de certains territoires, comme l’Alsace-Moselle ; elle analyse également l’originalité du modèle français au regard des autres pays européens : absence de cours de religion, diversité des situations nationales…, mais aussi les nouveaux défis que constituent l’intégration européenne et un contexte international de plus en plus marqué par la présence du religieux. La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur des intégrismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition: faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et montrer l'esprit de chaque confession _ christianisme, judaïsme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacune a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle: ici on croit en un au-delà, ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Cette nouvelle collection vient apporter sa contribution à un vaste chantier, ouvert récemment dans le monde de l'enseignement : celui de la culture religieuse. Une des originalités de la collection est de fournir aux enseignants des apports de connaissances de niveau scientifique en relation avec les programmes d'enseignement.La réflexion du Groupe citoyen s'appuie sur la lecture d'un certain nombre d'ouvrages. Afin de mettre cette documentation à disposition du public, le Groupe citoyen a donné en 2017 une série de livres au CIC, où vous pouvez les consulter.
Un centre d'information au service de la population, indépendant de toutes institutions religieuses
Le CIC vous renseigne de manière neutre sur des thématiques et pratiques religieuses qui vous interrogent ou vous intéressent.
Le CIC apporte une expertise scientifique et pluridisciplinaire (sociologique, juridique, politique, anthropologique) sur des phénomènes ayant des enjeux sociaux et politiques. Nous sommes un pôle de compétences destiné à la cohésion sociale, par l’information, la recherche appliquée et la formation. Nous réalisons notamment sur demande des dossiers d’informations sur des thèmes de société tels les pratiques alimentaires, les dispenses pour motifs religieux, la laïcité, le sentiment d’exclusion, les religions face au droit sexuel et bien d’autres. L’équipe du CIC se tient à la disposition de tout public, des administrations publiques, associations, médias ou entreprises privées pour fournir des informations et des conseils neutres en lien avec le religieux.
Depuis sa création en 2002, le CIC a recueilli une documentation importante sur près de 750 groupes religieux établis en Suisse romande et sur plus de 200 thématiques en lien avec les questions religieuses et spirituelles de notre région.
Le CIC est une fondation privée d’utilité publique, financée par les cantons de Vaud, Valais, Tessin ainsi que par des fonds privés.
Liste des ouvrages disponibles Le contenu de ces écrits védiques en eux-mêmes est très intéressant, nous permettant de mieux appréhender le principe du Bien et du Mal et à nous connaître nous-mêmes surtout. Ce livre contient une grosse masse d'informations sur la nature du Divin mais les défauts principaux du livre sont dus à la rubrique '' Teneur et portée '' en-dessous des versets. Ce n'est que mon avis bien entendu mais je trouve que les explications peuvent être rébarbatives à la longue, bien que certains renseignements soient intrigants. Dans tous les cas, ce livre est à lire pour bien comprendre la sagesse indienne. Dans la même collection.... Pour une foi, quelle culture !? - Quand Dieu s'invite dans les arts et les médias Attentats du 11 septembre 2001, « choc des civilisations », revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Il y a déjà près de quinze ans que l’introduction d’un enseignement du fait religieux, propre à donner des repères essentiels aux élèves, a été recommandée. Une réflexion approfondie sur sa nature et ses limites a été menée et a conduit justement à privilégier une approche historique et culturelle des religions : en ce sens, les « Rendez-vous de l’histoire », par les débats qui sont proposés, par les ateliers pédagogiques qui ont, cette année, été multipliés, s’inscrivent dans un effort de formation des enseignants et, plus largement, apparaissent comme une contribution à la réflexion didactique. Le guide pédagogique, édité par le Centre régional de documentation pédagogique de l'académie d'Orléans-Tours et piloté par Philippe Barlet, en étroite collaboration avec le responsable des actions pédagogiques du festival, Jean-Marie Génard, vient donc à point nommé pour fournir des outils complémentaires aux enseignants : pistes de réflexion, recensement des ressources en histoire des religions, bibliographies, etc. Ce guide a bénéficié des contributions d’historiens de premier plan qui se sont impliqués avec conviction dans cette huitième édition des « Rendez-vous de l’histoire ». Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit. C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême. Dans deux chapitres conclusifs passionnants, il propose un « programme républicain pour refonder la laïcité » et une libération des cléricalismes d’aujourd’hui, grâce à la recherche d’un art de vivre : la « laïcité intérieure ». Que savons-nous de la laïcité et de ses origines ? Aujourd'hui, la laïcité a-t-elle encore besoin d'une culture et d'une morale laïques ? Cet ouvrage retrace deux siècles d'une histoire mouvementée et passionnante. Au terme de ce parcours, nous comprenons mieux les enjeux actuels de la laïcité. À tous ceux qui prétendent que le monde musulman est condamné à rester emmuré dans un passé figé et une théologie sclérosée, ce livre vient apporter un démenti magistral. L'islam contemporain, en effet, est traversé de débats fondamentaux, portés avec rigueur et courage par les « nouveaux penseurs » que nous présente ici Rachid Benzine. Ces hérauts de la pensée libre, parfois menacés de mort et contraints à l'exil, explorent les chemins inédits d'une reconstruction de la pensée religieuse musulmane. Ils revisitent l'histoire des dogmes et des institutions, interrogent les interprétations théologiques ou juridiques successives, tentent de discerner les éléments de la tradition qui pourraient être fondateurs d'une modernité islamique. Surtout, ils soumettent le texte coranique lui-même au crible de l'analyse littéraire et de la critique historique, et posent des questions essentielles : Qu'est-ce que la Révélation ? Qu'est-ce que l'islam? Comment lire son Livre fondateur ? La clarté et l'esprit de synthèse de l'auteur nous font découvrir ici une dimension méconnue de l'islam contemporain. À l'origine de ce livre : une passionnante enquête sur la religion dans l'enseignement menée à l'initiative de l'Union européenne. De l'Espagne à la Russie, en passant par l'Allemagne, la France et quelques autres pays, plus de six mille questionnaires ont été remplis par des adolescents européens, entre 2006 et 2009. Neuf sociologues français présentent ici pour la première fois les résultats et les interprétations de cette enquête sans précédent. En quelques décennies, le rapport de la société française au religieux a connu un bouleversement d'une ampleur insoupçonnée : régression considérable des pratiques religieuses classiques, inculture religieuses classiques, inculture religieuse croissante des jeunes générations. Pourtant, la sécularisation n'a pas empêché les religions de proposer des réponses adaptées aux demandeurs de " sens à la carte " que sont devenus la plupart de nos contemporains. L'héritage du christianisme, par ailleurs, continue à structurer en profondeur bien des comportements sociaux, voire l'identité nationale elle-même. Ignorer cette histoire, ignorer comment elle croise, entre autres, les spécificités de l'islam et du judaïsme, ne peut être qu'un lourd handicap pour l'identité citoyenne. C'est d'abord cette présence paradoxale du religieux dans notre société que cet essai prétend éclairer, en présentant un fort utile " état de lieux " des nouvelles formes du rapport au religieux en France. Sur cette base, les auteurs abordent la question fondamentale de l'enseignement de l'histoire des religions dans les écoles publiques. Car il est impératif de sortir du mutisme qui tient des religions en quarantaine. Comment appliquer ce principe ? La contribution des auteurs consiste à répondre clairement aux interrogations des enseignants et des parents d'élèves : comment présenter les religions ? Desquelles parler ? Qu'est-ce qu'une religion, et en quoi se distingue-t-elle d'une secte ? Dans quel esprit aborder ce domaine sans manquer à la laïcité ? Avec quels outils ? Cet ouvrage constitue un plaidoyer en faveur d'une conception ouverte de la laïcité, conçue comme un espace d'accès à la connaissance des ressorts de la vie sociale et des racines de la culture, et de libre confrontation des points de vue. Dans la haute Antiquité, les hommes ne songeaient pas au salut de leur âme. Ils se racontaient des histoires sur les origines du monde et les turpitudes des dieux, et ils pratiquaient des rites qui servaient de ciment social. La religion en tant que corps de doctrines théologiques et de pratiques rituelles n'existait pas dans leur conscience. Ce qui ne les empêchait pas d'observer les mythes et les rites des autres, ni de les commenter, sans pour autant chercher à imposer leur vision du monde aux peuples conquis. C'est ainsi que sont apparues, il y a très longtemps, les prémices d'une histoire des religions, qui révèlent quelques constantes à l'oeuvre dans toutes les croyances. La comparaison est l’outil de travail privilégié en histoire des religions. Un livre récent, édité par M. Burger et Cl. Calame1, le montre sur un plan assez théorique en laissant à chaque intervenant le choix de sa comparaison. Ce livre-ci prend un objet « bon à penser » dans cette perspective, en l’occurrence les « reliques », et met ensemble des chercheurs d’aires culturelles différentes autour du thème.... texte intégral Depuis 2002, l'enseignement des faits religieux est entré dans les programmes des différentes disciplines. Ce livre rappelle l'histoire des relations entre la République et les sciences religieuses et interroge l'expression " faits religieux ". Puis il aborde concrètement les problèmes de la classe: quelle est la place des faits religieux dans les programmes des différentes disciplines? Peut-on conseiller des démarches pédagogiques? Comment aborder ces questions dans des perspectives nécessairement laïques? Enfin, l'enseignement des faits religieux renvoie à des débats sociaux, culturels et politiques: dans un climat général de sécularisation, la France affronte le pluralisme et des formes fondamentalistes du religieux. L'école ne peut être absente de ces débats. L’ Éthique et culture religieuse, un tournant majeur en éducation au Québec? Assurément. Un défi à relever? Forcément. Un processus inachevé? Inévitablement. Les réflexions critiques et prospectives présentées dans cet ouvrage soulèvent des questions éthiques, philosophiques et pédagogiques tout en proposant différentes pistes qui, nous l’espérons, contribueront à l’évolution de ce programme, à sa mise en oeuvre ainsi qu’au débat social et politique qu’il suscite. La mise en place de l’ Éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec s’inscrit dans un processus multiple de déconfessionnalisation de l’éducation et de réforme de l’éducation engagée à la suite des États... Les religions et la violence ? Les religions et la famille ? On en entend parler bien sûr... Mais qu'est-ce que les religions peuvent dire sur la sauvegarde de l'environnement, les dérives de la mondialisation ou encore la justice ? Les religions ne sont pas le domaine privé des spécialistes ou des seuls croyants. Mais chacun d'entre nous est-il bien sûr de comprendre leur fonctionnement, hors des clichés et des idées reçues ? Pourquoi, par exemple, le judaïsme invite-t-il à savourer le bonheur au quotidien ? Comment le christianisme aborde-t-il la sexualité ? Quelle relation l'islam entretient-il avec la laïcité ? Comment l'hindouisme considère-t-il la mort, et le bouddhisme la souffrance ? L'influence des religions dans l'histoire est évidente, mais qu'apportent les traditions millénaires aux générations du XXIe siècle ? Quelles réponses peuvent-elles donner à des questionnements intimes et aux évolutions des sociétés ? 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Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. La collection Les repères pédagogiques est destinée aux enseignants et futurs enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. Elle présente des textes de synthèse sur les problèmes actuels de l'éducation. Cette édition a été mise à jour et modifiée pour prendre en compte l'actualité très riche de ces derniers mois et apporter une contribution utile à la formation des professeurs et des éducateurs soucieux de l'enseignement laïque du fait religieux. Les liens entre l'école et la religion ne cessent de susciter questions et controverses. René Nouailhat explique ici pourquoi et comment prendre en compte les faits religieux afin d'aider les enseignants dans leur mission de formation à l'esprit critique. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. La collection Les repères pédagogiques est destinée aux enseignants et futurs enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. Elle présente des textes de synthèse sur les problèmes actuels de l'éducation. Cette édition a été mise à jour et modifiée pour prendre en compte l'actualité très riche de ces derniers mois et apporter une contribution utile à la formation des professeurs et des éducateurs soucieux de l'enseignement laïque du fait religieux. Les liens entre l'école et la religion ne cessent de susciter questions et controverses. René Nouailhat explique ici pourquoi et comment prendre en compte les faits religieux afin d'aider les enseignants dans leur mission de formation à l'esprit critique. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. La collection Les repères pédagogiques est destinée aux enseignants et futurs enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. Elle présente des textes de synthèse sur les problèmes actuels de l'éducation. Cette édition a été mise à jour et modifiée pour prendre en compte l'actualité très riche de ces derniers mois et apporter une contribution utile à la formation des professeurs et des éducateurs soucieux de l'enseignement laïque du fait religieux. Les liens entre l'école et la religion ne cessent de susciter questions et controverses. René Nouailhat explique ici pourquoi et comment prendre en compte les faits religieux afin d'aider les enseignants dans leur mission de formation à l'esprit critique. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. La collection Les repères pédagogiques est destinée aux enseignants et futurs enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. Elle présente des textes de synthèse sur les problèmes actuels de l'éducation. Cette édition a été mise à jour et modifiée pour prendre en compte l'actualité très riche de ces derniers mois et apporter une contribution utile à la formation des professeurs et des éducateurs soucieux de l'enseignement laïque du fait religieux. Les liens entre l'école et la religion ne cessent de susciter questions et controverses. René Nouailhat explique ici pourquoi et comment prendre en compte les faits religieux afin d'aider les enseignants dans leur mission de formation à l'esprit critique. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. En Turquie, les alévis représenteraient près d'un quart de la population. Contrairement aux sunnites - et aux chiites avec lesquels ils sont souvent confondus - ils ne fréquentent pas les mosquées ni ne jeûnent pendant le ramadan. Aux questions : Qui sont les membres de cette communauté attachés aux principes de la laïcité ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se réunissent lors de cérémonies, longtemps tenues secrètes, ponctuées de prières, de danses rituelles, de chants, voire d'une consommation communielle d'alcool ? Ce livre souhaite apporter des éléments de réponse, à partir de lectures mais aussi de l'expérience de l'auteur. Philippe Borgeaud aura été professeur d'histoire des religions à l'Université de Genève pendant vingt-quatre ans, après y avoir également exercé comme chercheur et assistant. Au gré de sa formation poursuivie également à Paris aux côtés de Jean-Pierre Vernant et, à Chicago, dans le sillage de Mircea Eliade, Philippe Borgeaud est devenu l'un des tout grands spécialistes actuels de l'histoire des religions. C'est notamment sous son influence que cette discipline a pris aujourd'hui une dimension comparatiste, travaillée par un faisceau de disciplines qui fait ressortir des proximités nouvelles, tout particulièrement entre les religions polythéistes et monothéistes....texte intégral Quelle vérité enseigne l’école ? Comment se débrouiller avec les vérités particulières des élèves ? Comment distinguer, et apprendre à faire cette distinction, entre opinion et vérité, croyances et savoirs ? Quelle place pour le doute, pour l’affirmation ? Vaste ambition pour cet ouvrage, qui rassemble des contributions issues d’un colloque sur « le statut de la vérité dans les enseignements », rédigées pour la plupart par des inspecteurs traitant de leurs champs disciplinaires respectifs. L'Europe est une entité pluriculturelle qui se décline sur le mode de la diversité et de l'interculturalité. Comprendre les multiples identités qui la composent et qui interagissent entre elles ne va pas de soi. L'histoire en est témoin : l'affirmation des identités culturelles et la reconnaissance de l'interculturalité se posent bien souvent en termes de tension. Pourtant, ces deux aspects de la réalité européenne sont inséparables, ils forment le terreau sur lequel le projet européen s'est bâti et constituent l'unique rempart contre les débordements racistes et xénophobes. La politique ennuie. L'économie endort. Dieu seul ressuscite. Trop hâtivement reléguée dans le département des antiquités, la religion revient avec fracas sur la scène publique. L'affaire Scorcese enflamme les cinémas et les foulards de Creil font brûler les passions. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'école, quatre-vingts ans après celle de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité est l'ultime débat capable d'agiter les Français. Laïcité ! Le mot est en vogue. Il n'en ressemble pas moins à une outre vide. Son histoire, son poids, sa philosophie s'estompent. Cette ignorance peut être dangereuse. Quand l'Islam effraie, quand l'Eglise catholique porte haut la bannière de ses certitudes et ses rêves de nouvelles croisades, une exploration vive, indiscrète et polémique s'impose. Et surtout quand les religions tentent une OPA sur les valeurs, il est urgent de redéfinir une nouvelle morale laïque et républicaine. Les enseignements se sont interrogés depuis longtemps sur la perte de mémoire religieuse des élèves. La capacité des futurs citoyens de circuler dans la culture et la patrimoine français et universel en est appauvrie. Connaître les religions à travers l'histoire, la littérature, la philosophie et l'art, c'est augmenter sa capacité de jugement et de discernement face aux grands choix de la vie. Le rapport Debray a bien posé les conditions d'un enseignement du fait religieux dans l'Ecole de la République. Dans cet opuscule, un rabbin, un universitaire chrétien, un recteur d'Académie prolongent ce Rapport pour suggérer, chacun à leur façon, comment le meilleur des traditions religieuses peut enrichir l'éducation citoyenne, dans la tolérance et le respect de toutes les consciences. Un enjeu crucial d'intégration. René-Samuel Sirat est rabbin, directeur de Chaire à l'Unesco. Philippe Capelle est philosophe à l'institut Catholique de Paris. Dalil Boubakeur est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Philippe Joutard est recteur d'Académie, professeur d'université. Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. La collection Les repères pédagogiques est destinée aux enseignants et futurs enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. Elle présente des textes de synthèse sur les problèmes actuels de l'éducation. Cette édition a été mise à jour et modifiée pour prendre en compte l'actualité très riche de ces derniers mois et apporter une contribution utile à la formation des professeurs et des éducateurs soucieux de l'enseignement laïque du fait religieux. Les liens entre l'école et la religion ne cessent de susciter questions et controverses. René Nouailhat explique ici pourquoi et comment prendre en compte les faits religieux afin d'aider les enseignants dans leur mission de formation à l'esprit critique. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. En Turquie, les alévis représenteraient près d'un quart de la population. Contrairement aux sunnites - et aux chiites avec lesquels ils sont souvent confondus - ils ne fréquentent pas les mosquées ni ne jeûnent pendant le ramadan. Aux questions : Qui sont les membres de cette communauté attachés aux principes de la laïcité ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se réunissent lors de cérémonies, longtemps tenues secrètes, ponctuées de prières, de danses rituelles, de chants, voire d'une consommation communielle d'alcool ? Ce livre souhaite apporter des éléments de réponse, à partir de lectures mais aussi de l'expérience de l'auteur. Philippe Borgeaud aura été professeur d'histoire des religions à l'Université de Genève pendant vingt-quatre ans, après y avoir également exercé comme chercheur et assistant. Au gré de sa formation poursuivie également à Paris aux côtés de Jean-Pierre Vernant et, à Chicago, dans le sillage de Mircea Eliade, Philippe Borgeaud est devenu l'un des tout grands spécialistes actuels de l'histoire des religions. C'est notamment sous son influence que cette discipline a pris aujourd'hui une dimension comparatiste, travaillée par un faisceau de disciplines qui fait ressortir des proximités nouvelles, tout particulièrement entre les religions polythéistes et monothéistes....texte intégral Quelle vérité enseigne l’école ? Comment se débrouiller avec les vérités particulières des élèves ? Comment distinguer, et apprendre à faire cette distinction, entre opinion et vérité, croyances et savoirs ? Quelle place pour le doute, pour l’affirmation ? Vaste ambition pour cet ouvrage, qui rassemble des contributions issues d’un colloque sur « le statut de la vérité dans les enseignements », rédigées pour la plupart par des inspecteurs traitant de leurs champs disciplinaires respectifs. L'Europe est une entité pluriculturelle qui se décline sur le mode de la diversité et de l'interculturalité. Comprendre les multiples identités qui la composent et qui interagissent entre elles ne va pas de soi. L'histoire en est témoin : l'affirmation des identités culturelles et la reconnaissance de l'interculturalité se posent bien souvent en termes de tension. Pourtant, ces deux aspects de la réalité européenne sont inséparables, ils forment le terreau sur lequel le projet européen s'est bâti et constituent l'unique rempart contre les débordements racistes et xénophobes. La politique ennuie. L'économie endort. Dieu seul ressuscite. Trop hâtivement reléguée dans le département des antiquités, la religion revient avec fracas sur la scène publique. L'affaire Scorcese enflamme les cinémas et les foulards de Creil font brûler les passions. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'école, quatre-vingts ans après celle de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité est l'ultime débat capable d'agiter les Français. Laïcité ! Le mot est en vogue. Il n'en ressemble pas moins à une outre vide. Son histoire, son poids, sa philosophie s'estompent. Cette ignorance peut être dangereuse. Quand l'Islam effraie, quand l'Eglise catholique porte haut la bannière de ses certitudes et ses rêves de nouvelles croisades, une exploration vive, indiscrète et polémique s'impose. Et surtout quand les religions tentent une OPA sur les valeurs, il est urgent de redéfinir une nouvelle morale laïque et républicaine. Les enseignements se sont interrogés depuis longtemps sur la perte de mémoire religieuse des élèves. La capacité des futurs citoyens de circuler dans la culture et la patrimoine français et universel en est appauvrie. Connaître les religions à travers l'histoire, la littérature, la philosophie et l'art, c'est augmenter sa capacité de jugement et de discernement face aux grands choix de la vie. Le rapport Debray a bien posé les conditions d'un enseignement du fait religieux dans l'Ecole de la République. Dans cet opuscule, un rabbin, un universitaire chrétien, un recteur d'Académie prolongent ce Rapport pour suggérer, chacun à leur façon, comment le meilleur des traditions religieuses peut enrichir l'éducation citoyenne, dans la tolérance et le respect de toutes les consciences. Un enjeu crucial d'intégration. René-Samuel Sirat est rabbin, directeur de Chaire à l'Unesco. Philippe Capelle est philosophe à l'institut Catholique de Paris. Dalil Boubakeur est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Philippe Joutard est recteur d'Académie, professeur d'université. Currently, all European societies are experiencing a transformation process towards greater cultural and religious pluralisation. Teachers need new answers to turn (religious) diversity into a resource for peaceful coexistence, not a cause of misunderstanding, division and hostility.Through a qualitative approach, we follow the different strategies of teachers to cope with religious diversity in the classrooms of six European countries, from Estonia to France, from Norway to England, from Germany to the Netherlands. The juxtaposition of biographical information on the teachers, together with their views on religious diversity and their strategies in responding to it, provides a well-rounded (and extremely attractive) impression of the attitudes of teachers in Europe. De nos jour, en Occident, les esprit que l'on dit progressistes et instruits taxent bien souvent la religion d'irrationalité. Cependant, on peut légitimement se demander si ce n'est pas précisément la rationalisation croissante de notre vie qui a rendu incompréhensible cette religion encore considérée, il n'y a pas si longtemps, comme indispensable à l'exercice de la raison. En septembre 1989, un rapport du ministre français de l'éducation signalait que "L'ignorance du religieux risque d'empêcher les esprits comtemporains... d'accéer aux oeuvres majeures de notre patrimoine artistique, littéraire et philosophique..." Le titre Cités interculturelles propose, à l'âge de la «diversité», un nouveau modèle de gouvernance et de politiques au niveau local: celui de l'intégration interculturelle.Ce modèle a été construit à partir d'expériences réelles menées au sein des villes et avec la participation active de ces dernières. Le conseil et l'apprentissage réciproques ont joué un rôle central dans ce processus.Cet ouvrage explique ce qu'est la notion «d'intégration interculturelle» dans sa dimension pratique: comment elle affecte les politiques, la gouvernance et la citoyenneté, le discours public, les relations avec les médias, les services publics et l'environnement urbain. II passe en revue les processus facilitant le développement de stratégies et présente un large éventail d'exemples, notamment dans onze villes européennes. L'intégration interculturelle, comparée aux modèles précédents, ajoute une dimension supplementaire à la gestion de populations diversifiées. En plus de la non-discrimination, de l'égalité des chances et des droits culturels, l'interculturalisme se concentre sur l'interaction et la mixité dans l'espace public. Il insiste sur la nécessité d'un discours et d'une attitude positives sur la diversité afin de construire la confiance et la cohésion sociale.L'interculturalisme a pour ambition d'accroitre l'efficacité des services publics en les rendant plus sensibles aux différences culturelles et plus aptes à s'adapter aux besoins des usagers. Il met en outre l'accent sur la mise en place de nouveaux services dans les domaines de la médiation et de la prévention des conflits. Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Épopée de Gilgameš est la première oeuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée".Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas.Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. pas de résumé Qui peut soutenir qu’il ne se passe rien d’inquiétant dans certains collèges et lycées ? Certainement pas les auteurs du “rapport Obin”, commandé puis occulté par l’éducation nationale, sur Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Rédigé à partir d’une enquête de terrain sur tout le territoire français, par une équipe d’inspecteurs généraux, ce texte conclut à la nécessité, pour l’institution scolaire et l’ensemble de ses acteurs, de réaffirmer les valeurs fondamentales de la République, au premier rang desquelles la laïcité. 20 personnalités réagissent. Elles commentent, chacune selon leur optique, la banalisation de l’insulte raciste et antisémite dans certains lycées, la montée du sexisme, l’appauvrissement du niveau linguistique des élèves... Communications sur les questions relatives à l'application de la dimension religieuse dans les programmes scolaires de l'éducation interculturelle. Aborde aussi le rôle et les responsabilités des décideurs et des professionnels de terrain sous forme d'études de cas. Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. La collection Les repères pédagogiques est destinée aux enseignants et futurs enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. Elle présente des textes de synthèse sur les problèmes actuels de l'éducation. Cette édition a été mise à jour et modifiée pour prendre en compte l'actualité très riche de ces derniers mois et apporter une contribution utile à la formation des professeurs et des éducateurs soucieux de l'enseignement laïque du fait religieux. Les liens entre l'école et la religion ne cessent de susciter questions et controverses. René Nouailhat explique ici pourquoi et comment prendre en compte les faits religieux afin d'aider les enseignants dans leur mission de formation à l'esprit critique. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. En Turquie, les alévis représenteraient près d'un quart de la population. Contrairement aux sunnites - et aux chiites avec lesquels ils sont souvent confondus - ils ne fréquentent pas les mosquées ni ne jeûnent pendant le ramadan. Aux questions : Qui sont les membres de cette communauté attachés aux principes de la laïcité ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se réunissent lors de cérémonies, longtemps tenues secrètes, ponctuées de prières, de danses rituelles, de chants, voire d'une consommation communielle d'alcool ? Ce livre souhaite apporter des éléments de réponse, à partir de lectures mais aussi de l'expérience de l'auteur. Philippe Borgeaud aura été professeur d'histoire des religions à l'Université de Genève pendant vingt-quatre ans, après y avoir également exercé comme chercheur et assistant. Au gré de sa formation poursuivie également à Paris aux côtés de Jean-Pierre Vernant et, à Chicago, dans le sillage de Mircea Eliade, Philippe Borgeaud est devenu l'un des tout grands spécialistes actuels de l'histoire des religions. C'est notamment sous son influence que cette discipline a pris aujourd'hui une dimension comparatiste, travaillée par un faisceau de disciplines qui fait ressortir des proximités nouvelles, tout particulièrement entre les religions polythéistes et monothéistes....texte intégral Quelle vérité enseigne l’école ? Comment se débrouiller avec les vérités particulières des élèves ? Comment distinguer, et apprendre à faire cette distinction, entre opinion et vérité, croyances et savoirs ? Quelle place pour le doute, pour l’affirmation ? Vaste ambition pour cet ouvrage, qui rassemble des contributions issues d’un colloque sur « le statut de la vérité dans les enseignements », rédigées pour la plupart par des inspecteurs traitant de leurs champs disciplinaires respectifs. L'Europe est une entité pluriculturelle qui se décline sur le mode de la diversité et de l'interculturalité. Comprendre les multiples identités qui la composent et qui interagissent entre elles ne va pas de soi. L'histoire en est témoin : l'affirmation des identités culturelles et la reconnaissance de l'interculturalité se posent bien souvent en termes de tension. Pourtant, ces deux aspects de la réalité européenne sont inséparables, ils forment le terreau sur lequel le projet européen s'est bâti et constituent l'unique rempart contre les débordements racistes et xénophobes. La politique ennuie. L'économie endort. Dieu seul ressuscite. Trop hâtivement reléguée dans le département des antiquités, la religion revient avec fracas sur la scène publique. L'affaire Scorcese enflamme les cinémas et les foulards de Creil font brûler les passions. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'école, quatre-vingts ans après celle de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité est l'ultime débat capable d'agiter les Français. Laïcité ! Le mot est en vogue. Il n'en ressemble pas moins à une outre vide. Son histoire, son poids, sa philosophie s'estompent. Cette ignorance peut être dangereuse. Quand l'Islam effraie, quand l'Eglise catholique porte haut la bannière de ses certitudes et ses rêves de nouvelles croisades, une exploration vive, indiscrète et polémique s'impose. Et surtout quand les religions tentent une OPA sur les valeurs, il est urgent de redéfinir une nouvelle morale laïque et républicaine. Les enseignements se sont interrogés depuis longtemps sur la perte de mémoire religieuse des élèves. La capacité des futurs citoyens de circuler dans la culture et la patrimoine français et universel en est appauvrie. Connaître les religions à travers l'histoire, la littérature, la philosophie et l'art, c'est augmenter sa capacité de jugement et de discernement face aux grands choix de la vie. Le rapport Debray a bien posé les conditions d'un enseignement du fait religieux dans l'Ecole de la République. Dans cet opuscule, un rabbin, un universitaire chrétien, un recteur d'Académie prolongent ce Rapport pour suggérer, chacun à leur façon, comment le meilleur des traditions religieuses peut enrichir l'éducation citoyenne, dans la tolérance et le respect de toutes les consciences. Un enjeu crucial d'intégration. René-Samuel Sirat est rabbin, directeur de Chaire à l'Unesco. Philippe Capelle est philosophe à l'institut Catholique de Paris. Dalil Boubakeur est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Philippe Joutard est recteur d'Académie, professeur d'université. Currently, all European societies are experiencing a transformation process towards greater cultural and religious pluralisation. Teachers need new answers to turn (religious) diversity into a resource for peaceful coexistence, not a cause of misunderstanding, division and hostility.Through a qualitative approach, we follow the different strategies of teachers to cope with religious diversity in the classrooms of six European countries, from Estonia to France, from Norway to England, from Germany to the Netherlands. The juxtaposition of biographical information on the teachers, together with their views on religious diversity and their strategies in responding to it, provides a well-rounded (and extremely attractive) impression of the attitudes of teachers in Europe. De nos jour, en Occident, les esprit que l'on dit progressistes et instruits taxent bien souvent la religion d'irrationalité. Cependant, on peut légitimement se demander si ce n'est pas précisément la rationalisation croissante de notre vie qui a rendu incompréhensible cette religion encore considérée, il n'y a pas si longtemps, comme indispensable à l'exercice de la raison. En septembre 1989, un rapport du ministre français de l'éducation signalait que "L'ignorance du religieux risque d'empêcher les esprits comtemporains... d'accéer aux oeuvres majeures de notre patrimoine artistique, littéraire et philosophique..." Le titre Cités interculturelles propose, à l'âge de la «diversité», un nouveau modèle de gouvernance et de politiques au niveau local: celui de l'intégration interculturelle.Ce modèle a été construit à partir d'expériences réelles menées au sein des villes et avec la participation active de ces dernières. Le conseil et l'apprentissage réciproques ont joué un rôle central dans ce processus.Cet ouvrage explique ce qu'est la notion «d'intégration interculturelle» dans sa dimension pratique: comment elle affecte les politiques, la gouvernance et la citoyenneté, le discours public, les relations avec les médias, les services publics et l'environnement urbain. II passe en revue les processus facilitant le développement de stratégies et présente un large éventail d'exemples, notamment dans onze villes européennes. L'intégration interculturelle, comparée aux modèles précédents, ajoute une dimension supplementaire à la gestion de populations diversifiées. En plus de la non-discrimination, de l'égalité des chances et des droits culturels, l'interculturalisme se concentre sur l'interaction et la mixité dans l'espace public. Il insiste sur la nécessité d'un discours et d'une attitude positives sur la diversité afin de construire la confiance et la cohésion sociale.L'interculturalisme a pour ambition d'accroitre l'efficacité des services publics en les rendant plus sensibles aux différences culturelles et plus aptes à s'adapter aux besoins des usagers. Il met en outre l'accent sur la mise en place de nouveaux services dans les domaines de la médiation et de la prévention des conflits. Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Épopée de Gilgameš est la première oeuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée".Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas.Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. pas de résumé Qui peut soutenir qu’il ne se passe rien d’inquiétant dans certains collèges et lycées ? Certainement pas les auteurs du “rapport Obin”, commandé puis occulté par l’éducation nationale, sur Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Rédigé à partir d’une enquête de terrain sur tout le territoire français, par une équipe d’inspecteurs généraux, ce texte conclut à la nécessité, pour l’institution scolaire et l’ensemble de ses acteurs, de réaffirmer les valeurs fondamentales de la République, au premier rang desquelles la laïcité. 20 personnalités réagissent. Elles commentent, chacune selon leur optique, la banalisation de l’insulte raciste et antisémite dans certains lycées, la montée du sexisme, l’appauvrissement du niveau linguistique des élèves... Communications sur les questions relatives à l'application de la dimension religieuse dans les programmes scolaires de l'éducation interculturelle. Aborde aussi le rôle et les responsabilités des décideurs et des professionnels de terrain sous forme d'études de cas. Ce manuel vise à aider les enseignants, leurs formateurs, les personnels administratifs, les décideurs politiques et autres acteurs de I'éducation à aborder la question cruciale de la diversité religieuse dans les écoles européennes. La dimension religieuse de l'éducation interculturelle concerne toute l'institution scolaire, car les élèves - quelle que soit la nature de l'établissement qu'ils fréquentent - vivent et travailleront dans des sociétés de plus en plus diversifiées.Le manuel est l'aboutissement d'un projet intitulé «Le défi de I'éducation interculturelle aujourd'hui: diversité religieuse et dialogue en Europe», mené par le Conseil de l'Europe entre 2002 et 2005. Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. La collection Les repères pédagogiques est destinée aux enseignants et futurs enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. Elle présente des textes de synthèse sur les problèmes actuels de l'éducation. Cette édition a été mise à jour et modifiée pour prendre en compte l'actualité très riche de ces derniers mois et apporter une contribution utile à la formation des professeurs et des éducateurs soucieux de l'enseignement laïque du fait religieux. Les liens entre l'école et la religion ne cessent de susciter questions et controverses. René Nouailhat explique ici pourquoi et comment prendre en compte les faits religieux afin d'aider les enseignants dans leur mission de formation à l'esprit critique. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. En Turquie, les alévis représenteraient près d'un quart de la population. Contrairement aux sunnites - et aux chiites avec lesquels ils sont souvent confondus - ils ne fréquentent pas les mosquées ni ne jeûnent pendant le ramadan. Aux questions : Qui sont les membres de cette communauté attachés aux principes de la laïcité ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se réunissent lors de cérémonies, longtemps tenues secrètes, ponctuées de prières, de danses rituelles, de chants, voire d'une consommation communielle d'alcool ? Ce livre souhaite apporter des éléments de réponse, à partir de lectures mais aussi de l'expérience de l'auteur. Philippe Borgeaud aura été professeur d'histoire des religions à l'Université de Genève pendant vingt-quatre ans, après y avoir également exercé comme chercheur et assistant. Au gré de sa formation poursuivie également à Paris aux côtés de Jean-Pierre Vernant et, à Chicago, dans le sillage de Mircea Eliade, Philippe Borgeaud est devenu l'un des tout grands spécialistes actuels de l'histoire des religions. C'est notamment sous son influence que cette discipline a pris aujourd'hui une dimension comparatiste, travaillée par un faisceau de disciplines qui fait ressortir des proximités nouvelles, tout particulièrement entre les religions polythéistes et monothéistes....texte intégral Quelle vérité enseigne l’école ? Comment se débrouiller avec les vérités particulières des élèves ? Comment distinguer, et apprendre à faire cette distinction, entre opinion et vérité, croyances et savoirs ? Quelle place pour le doute, pour l’affirmation ? Vaste ambition pour cet ouvrage, qui rassemble des contributions issues d’un colloque sur « le statut de la vérité dans les enseignements », rédigées pour la plupart par des inspecteurs traitant de leurs champs disciplinaires respectifs. L'Europe est une entité pluriculturelle qui se décline sur le mode de la diversité et de l'interculturalité. Comprendre les multiples identités qui la composent et qui interagissent entre elles ne va pas de soi. L'histoire en est témoin : l'affirmation des identités culturelles et la reconnaissance de l'interculturalité se posent bien souvent en termes de tension. Pourtant, ces deux aspects de la réalité européenne sont inséparables, ils forment le terreau sur lequel le projet européen s'est bâti et constituent l'unique rempart contre les débordements racistes et xénophobes. La politique ennuie. L'économie endort. Dieu seul ressuscite. Trop hâtivement reléguée dans le département des antiquités, la religion revient avec fracas sur la scène publique. L'affaire Scorcese enflamme les cinémas et les foulards de Creil font brûler les passions. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'école, quatre-vingts ans après celle de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité est l'ultime débat capable d'agiter les Français. Laïcité ! Le mot est en vogue. Il n'en ressemble pas moins à une outre vide. Son histoire, son poids, sa philosophie s'estompent. Cette ignorance peut être dangereuse. Quand l'Islam effraie, quand l'Eglise catholique porte haut la bannière de ses certitudes et ses rêves de nouvelles croisades, une exploration vive, indiscrète et polémique s'impose. Et surtout quand les religions tentent une OPA sur les valeurs, il est urgent de redéfinir une nouvelle morale laïque et républicaine. Les enseignements se sont interrogés depuis longtemps sur la perte de mémoire religieuse des élèves. La capacité des futurs citoyens de circuler dans la culture et la patrimoine français et universel en est appauvrie. Connaître les religions à travers l'histoire, la littérature, la philosophie et l'art, c'est augmenter sa capacité de jugement et de discernement face aux grands choix de la vie. Le rapport Debray a bien posé les conditions d'un enseignement du fait religieux dans l'Ecole de la République. Dans cet opuscule, un rabbin, un universitaire chrétien, un recteur d'Académie prolongent ce Rapport pour suggérer, chacun à leur façon, comment le meilleur des traditions religieuses peut enrichir l'éducation citoyenne, dans la tolérance et le respect de toutes les consciences. Un enjeu crucial d'intégration. René-Samuel Sirat est rabbin, directeur de Chaire à l'Unesco. Philippe Capelle est philosophe à l'institut Catholique de Paris. Dalil Boubakeur est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Philippe Joutard est recteur d'Académie, professeur d'université. Currently, all European societies are experiencing a transformation process towards greater cultural and religious pluralisation. Teachers need new answers to turn (religious) diversity into a resource for peaceful coexistence, not a cause of misunderstanding, division and hostility.Through a qualitative approach, we follow the different strategies of teachers to cope with religious diversity in the classrooms of six European countries, from Estonia to France, from Norway to England, from Germany to the Netherlands. The juxtaposition of biographical information on the teachers, together with their views on religious diversity and their strategies in responding to it, provides a well-rounded (and extremely attractive) impression of the attitudes of teachers in Europe. De nos jour, en Occident, les esprit que l'on dit progressistes et instruits taxent bien souvent la religion d'irrationalité. Cependant, on peut légitimement se demander si ce n'est pas précisément la rationalisation croissante de notre vie qui a rendu incompréhensible cette religion encore considérée, il n'y a pas si longtemps, comme indispensable à l'exercice de la raison. En septembre 1989, un rapport du ministre français de l'éducation signalait que "L'ignorance du religieux risque d'empêcher les esprits comtemporains... d'accéer aux oeuvres majeures de notre patrimoine artistique, littéraire et philosophique..." Le titre Cités interculturelles propose, à l'âge de la «diversité», un nouveau modèle de gouvernance et de politiques au niveau local: celui de l'intégration interculturelle.Ce modèle a été construit à partir d'expériences réelles menées au sein des villes et avec la participation active de ces dernières. Le conseil et l'apprentissage réciproques ont joué un rôle central dans ce processus.Cet ouvrage explique ce qu'est la notion «d'intégration interculturelle» dans sa dimension pratique: comment elle affecte les politiques, la gouvernance et la citoyenneté, le discours public, les relations avec les médias, les services publics et l'environnement urbain. II passe en revue les processus facilitant le développement de stratégies et présente un large éventail d'exemples, notamment dans onze villes européennes. L'intégration interculturelle, comparée aux modèles précédents, ajoute une dimension supplementaire à la gestion de populations diversifiées. En plus de la non-discrimination, de l'égalité des chances et des droits culturels, l'interculturalisme se concentre sur l'interaction et la mixité dans l'espace public. Il insiste sur la nécessité d'un discours et d'une attitude positives sur la diversité afin de construire la confiance et la cohésion sociale.L'interculturalisme a pour ambition d'accroitre l'efficacité des services publics en les rendant plus sensibles aux différences culturelles et plus aptes à s'adapter aux besoins des usagers. Il met en outre l'accent sur la mise en place de nouveaux services dans les domaines de la médiation et de la prévention des conflits. Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Épopée de Gilgameš est la première oeuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée".Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas.Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. pas de résumé Qui peut soutenir qu’il ne se passe rien d’inquiétant dans certains collèges et lycées ? Certainement pas les auteurs du “rapport Obin”, commandé puis occulté par l’éducation nationale, sur Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Rédigé à partir d’une enquête de terrain sur tout le territoire français, par une équipe d’inspecteurs généraux, ce texte conclut à la nécessité, pour l’institution scolaire et l’ensemble de ses acteurs, de réaffirmer les valeurs fondamentales de la République, au premier rang desquelles la laïcité. 20 personnalités réagissent. Elles commentent, chacune selon leur optique, la banalisation de l’insulte raciste et antisémite dans certains lycées, la montée du sexisme, l’appauvrissement du niveau linguistique des élèves... Communications sur les questions relatives à l'application de la dimension religieuse dans les programmes scolaires de l'éducation interculturelle. Aborde aussi le rôle et les responsabilités des décideurs et des professionnels de terrain sous forme d'études de cas. Ce manuel vise à aider les enseignants, leurs formateurs, les personnels administratifs, les décideurs politiques et autres acteurs de I'éducation à aborder la question cruciale de la diversité religieuse dans les écoles européennes. La dimension religieuse de l'éducation interculturelle concerne toute l'institution scolaire, car les élèves - quelle que soit la nature de l'établissement qu'ils fréquentent - vivent et travailleront dans des sociétés de plus en plus diversifiées.Le manuel est l'aboutissement d'un projet intitulé «Le défi de I'éducation interculturelle aujourd'hui: diversité religieuse et dialogue en Europe», mené par le Conseil de l'Europe entre 2002 et 2005. sans résumé.... texte intégral Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. En Turquie, les alévis représenteraient près d'un quart de la population. Contrairement aux sunnites - et aux chiites avec lesquels ils sont souvent confondus - ils ne fréquentent pas les mosquées ni ne jeûnent pendant le ramadan. Aux questions : Qui sont les membres de cette communauté attachés aux principes de la laïcité ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se réunissent lors de cérémonies, longtemps tenues secrètes, ponctuées de prières, de danses rituelles, de chants, voire d'une consommation communielle d'alcool ? Ce livre souhaite apporter des éléments de réponse, à partir de lectures mais aussi de l'expérience de l'auteur. Philippe Borgeaud aura été professeur d'histoire des religions à l'Université de Genève pendant vingt-quatre ans, après y avoir également exercé comme chercheur et assistant. Au gré de sa formation poursuivie également à Paris aux côtés de Jean-Pierre Vernant et, à Chicago, dans le sillage de Mircea Eliade, Philippe Borgeaud est devenu l'un des tout grands spécialistes actuels de l'histoire des religions. C'est notamment sous son influence que cette discipline a pris aujourd'hui une dimension comparatiste, travaillée par un faisceau de disciplines qui fait ressortir des proximités nouvelles, tout particulièrement entre les religions polythéistes et monothéistes....texte intégral Quelle vérité enseigne l’école ? Comment se débrouiller avec les vérités particulières des élèves ? Comment distinguer, et apprendre à faire cette distinction, entre opinion et vérité, croyances et savoirs ? Quelle place pour le doute, pour l’affirmation ? Vaste ambition pour cet ouvrage, qui rassemble des contributions issues d’un colloque sur « le statut de la vérité dans les enseignements », rédigées pour la plupart par des inspecteurs traitant de leurs champs disciplinaires respectifs. L'Europe est une entité pluriculturelle qui se décline sur le mode de la diversité et de l'interculturalité. Comprendre les multiples identités qui la composent et qui interagissent entre elles ne va pas de soi. L'histoire en est témoin : l'affirmation des identités culturelles et la reconnaissance de l'interculturalité se posent bien souvent en termes de tension. Pourtant, ces deux aspects de la réalité européenne sont inséparables, ils forment le terreau sur lequel le projet européen s'est bâti et constituent l'unique rempart contre les débordements racistes et xénophobes. La politique ennuie. L'économie endort. Dieu seul ressuscite. Trop hâtivement reléguée dans le département des antiquités, la religion revient avec fracas sur la scène publique. L'affaire Scorcese enflamme les cinémas et les foulards de Creil font brûler les passions. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'école, quatre-vingts ans après celle de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité est l'ultime débat capable d'agiter les Français. Laïcité ! Le mot est en vogue. Il n'en ressemble pas moins à une outre vide. Son histoire, son poids, sa philosophie s'estompent. Cette ignorance peut être dangereuse. Quand l'Islam effraie, quand l'Eglise catholique porte haut la bannière de ses certitudes et ses rêves de nouvelles croisades, une exploration vive, indiscrète et polémique s'impose. Et surtout quand les religions tentent une OPA sur les valeurs, il est urgent de redéfinir une nouvelle morale laïque et républicaine. Les enseignements se sont interrogés depuis longtemps sur la perte de mémoire religieuse des élèves. La capacité des futurs citoyens de circuler dans la culture et la patrimoine français et universel en est appauvrie. Connaître les religions à travers l'histoire, la littérature, la philosophie et l'art, c'est augmenter sa capacité de jugement et de discernement face aux grands choix de la vie. Le rapport Debray a bien posé les conditions d'un enseignement du fait religieux dans l'Ecole de la République. Dans cet opuscule, un rabbin, un universitaire chrétien, un recteur d'Académie prolongent ce Rapport pour suggérer, chacun à leur façon, comment le meilleur des traditions religieuses peut enrichir l'éducation citoyenne, dans la tolérance et le respect de toutes les consciences. Un enjeu crucial d'intégration. René-Samuel Sirat est rabbin, directeur de Chaire à l'Unesco. Philippe Capelle est philosophe à l'institut Catholique de Paris. Dalil Boubakeur est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Philippe Joutard est recteur d'Académie, professeur d'université. Currently, all European societies are experiencing a transformation process towards greater cultural and religious pluralisation. Teachers need new answers to turn (religious) diversity into a resource for peaceful coexistence, not a cause of misunderstanding, division and hostility.Through a qualitative approach, we follow the different strategies of teachers to cope with religious diversity in the classrooms of six European countries, from Estonia to France, from Norway to England, from Germany to the Netherlands. The juxtaposition of biographical information on the teachers, together with their views on religious diversity and their strategies in responding to it, provides a well-rounded (and extremely attractive) impression of the attitudes of teachers in Europe. De nos jour, en Occident, les esprit que l'on dit progressistes et instruits taxent bien souvent la religion d'irrationalité. Cependant, on peut légitimement se demander si ce n'est pas précisément la rationalisation croissante de notre vie qui a rendu incompréhensible cette religion encore considérée, il n'y a pas si longtemps, comme indispensable à l'exercice de la raison. En septembre 1989, un rapport du ministre français de l'éducation signalait que "L'ignorance du religieux risque d'empêcher les esprits comtemporains... d'accéer aux oeuvres majeures de notre patrimoine artistique, littéraire et philosophique..." Le titre Cités interculturelles propose, à l'âge de la «diversité», un nouveau modèle de gouvernance et de politiques au niveau local: celui de l'intégration interculturelle.Ce modèle a été construit à partir d'expériences réelles menées au sein des villes et avec la participation active de ces dernières. Le conseil et l'apprentissage réciproques ont joué un rôle central dans ce processus.Cet ouvrage explique ce qu'est la notion «d'intégration interculturelle» dans sa dimension pratique: comment elle affecte les politiques, la gouvernance et la citoyenneté, le discours public, les relations avec les médias, les services publics et l'environnement urbain. II passe en revue les processus facilitant le développement de stratégies et présente un large éventail d'exemples, notamment dans onze villes européennes. L'intégration interculturelle, comparée aux modèles précédents, ajoute une dimension supplementaire à la gestion de populations diversifiées. En plus de la non-discrimination, de l'égalité des chances et des droits culturels, l'interculturalisme se concentre sur l'interaction et la mixité dans l'espace public. Il insiste sur la nécessité d'un discours et d'une attitude positives sur la diversité afin de construire la confiance et la cohésion sociale.L'interculturalisme a pour ambition d'accroitre l'efficacité des services publics en les rendant plus sensibles aux différences culturelles et plus aptes à s'adapter aux besoins des usagers. Il met en outre l'accent sur la mise en place de nouveaux services dans les domaines de la médiation et de la prévention des conflits. Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Épopée de Gilgameš est la première oeuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée".Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas.Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. pas de résumé Qui peut soutenir qu’il ne se passe rien d’inquiétant dans certains collèges et lycées ? Certainement pas les auteurs du “rapport Obin”, commandé puis occulté par l’éducation nationale, sur Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Rédigé à partir d’une enquête de terrain sur tout le territoire français, par une équipe d’inspecteurs généraux, ce texte conclut à la nécessité, pour l’institution scolaire et l’ensemble de ses acteurs, de réaffirmer les valeurs fondamentales de la République, au premier rang desquelles la laïcité. 20 personnalités réagissent. Elles commentent, chacune selon leur optique, la banalisation de l’insulte raciste et antisémite dans certains lycées, la montée du sexisme, l’appauvrissement du niveau linguistique des élèves... Communications sur les questions relatives à l'application de la dimension religieuse dans les programmes scolaires de l'éducation interculturelle. Aborde aussi le rôle et les responsabilités des décideurs et des professionnels de terrain sous forme d'études de cas. Ce manuel vise à aider les enseignants, leurs formateurs, les personnels administratifs, les décideurs politiques et autres acteurs de I'éducation à aborder la question cruciale de la diversité religieuse dans les écoles européennes. La dimension religieuse de l'éducation interculturelle concerne toute l'institution scolaire, car les élèves - quelle que soit la nature de l'établissement qu'ils fréquentent - vivent et travailleront dans des sociétés de plus en plus diversifiées.Le manuel est l'aboutissement d'un projet intitulé «Le défi de I'éducation interculturelle aujourd'hui: diversité religieuse et dialogue en Europe», mené par le Conseil de l'Europe entre 2002 et 2005. sans résumé.... texte intégral Ce projet de recherche se situe à l’intersection des domaines de l’éducation et de la religion. La religion renvoie à au moins trois significations. C’est une construction culturelle dans la mesure où le religieux intervient dans le patrimoine culturel. La religion est aussi au cœur des rapports sociaux. Par ailleurs, elle est une force de mobilisation dans le monde politique actuel. Editée par les éditions Armand Colin, la Revue de l’histoire des religions (RHR) est une publication trimestrielle fondée en 1880, dont la rédaction est établie au Collège de France au sein de l’Institut des civilisations. La revue est ouverte à la plus large collaboration, française et étrangère. Son champ d’étude couvre toutes les formes du donné religieux, discours et vécu, des origines à nos jours, sous toutes les latitudes. La Revue ne publie que des textes originaux, scientifiquement fondés. Elle peut accueillir, dans ses numéros thématiques, des actes de colloque. Le bien et le mal ? Qu’est-ce que c’est ? Comment et pourquoi choisir entre l’un et l’autre ? Ces questions sont plus que jamais à l’ordre du jour. Du fait de l’obsession des plus religieux, pour qui la loi de Dieu rime souvent avec interdits. Du fait des problèmes nouveaux posés par l’évolution scientifique. Ainsi, faut-il accepter le clonage ? La gestation pour autrui ? L’homme « augmenté » ? Ce qui était autorisé hier ne le sera peut-être plus demain. Comment juger de valeurs devenues trop mouvantes ? Le Point a voulu comprendre comment le bien et le mal ont été pensés, en fonction de l’époque et des sociétés. Ce hors-série de la collection les Textes fondamentaux présente les textes et les auteurs qui ont le plus influencé notre conception du bien et du mal. Comme le veut le principe de cette collection, ces textes sont expliqués par les meilleurs experts. sans résumé Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. En Turquie, les alévis représenteraient près d'un quart de la population. Contrairement aux sunnites - et aux chiites avec lesquels ils sont souvent confondus - ils ne fréquentent pas les mosquées ni ne jeûnent pendant le ramadan. Aux questions : Qui sont les membres de cette communauté attachés aux principes de la laïcité ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se réunissent lors de cérémonies, longtemps tenues secrètes, ponctuées de prières, de danses rituelles, de chants, voire d'une consommation communielle d'alcool ? Ce livre souhaite apporter des éléments de réponse, à partir de lectures mais aussi de l'expérience de l'auteur. Philippe Borgeaud aura été professeur d'histoire des religions à l'Université de Genève pendant vingt-quatre ans, après y avoir également exercé comme chercheur et assistant. Au gré de sa formation poursuivie également à Paris aux côtés de Jean-Pierre Vernant et, à Chicago, dans le sillage de Mircea Eliade, Philippe Borgeaud est devenu l'un des tout grands spécialistes actuels de l'histoire des religions. C'est notamment sous son influence que cette discipline a pris aujourd'hui une dimension comparatiste, travaillée par un faisceau de disciplines qui fait ressortir des proximités nouvelles, tout particulièrement entre les religions polythéistes et monothéistes....texte intégral Quelle vérité enseigne l’école ? Comment se débrouiller avec les vérités particulières des élèves ? Comment distinguer, et apprendre à faire cette distinction, entre opinion et vérité, croyances et savoirs ? Quelle place pour le doute, pour l’affirmation ? Vaste ambition pour cet ouvrage, qui rassemble des contributions issues d’un colloque sur « le statut de la vérité dans les enseignements », rédigées pour la plupart par des inspecteurs traitant de leurs champs disciplinaires respectifs. L'Europe est une entité pluriculturelle qui se décline sur le mode de la diversité et de l'interculturalité. Comprendre les multiples identités qui la composent et qui interagissent entre elles ne va pas de soi. L'histoire en est témoin : l'affirmation des identités culturelles et la reconnaissance de l'interculturalité se posent bien souvent en termes de tension. Pourtant, ces deux aspects de la réalité européenne sont inséparables, ils forment le terreau sur lequel le projet européen s'est bâti et constituent l'unique rempart contre les débordements racistes et xénophobes. La politique ennuie. L'économie endort. Dieu seul ressuscite. Trop hâtivement reléguée dans le département des antiquités, la religion revient avec fracas sur la scène publique. L'affaire Scorcese enflamme les cinémas et les foulards de Creil font brûler les passions. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'école, quatre-vingts ans après celle de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité est l'ultime débat capable d'agiter les Français. Laïcité ! Le mot est en vogue. Il n'en ressemble pas moins à une outre vide. Son histoire, son poids, sa philosophie s'estompent. Cette ignorance peut être dangereuse. Quand l'Islam effraie, quand l'Eglise catholique porte haut la bannière de ses certitudes et ses rêves de nouvelles croisades, une exploration vive, indiscrète et polémique s'impose. Et surtout quand les religions tentent une OPA sur les valeurs, il est urgent de redéfinir une nouvelle morale laïque et républicaine. Les enseignements se sont interrogés depuis longtemps sur la perte de mémoire religieuse des élèves. La capacité des futurs citoyens de circuler dans la culture et la patrimoine français et universel en est appauvrie. Connaître les religions à travers l'histoire, la littérature, la philosophie et l'art, c'est augmenter sa capacité de jugement et de discernement face aux grands choix de la vie. Le rapport Debray a bien posé les conditions d'un enseignement du fait religieux dans l'Ecole de la République. Dans cet opuscule, un rabbin, un universitaire chrétien, un recteur d'Académie prolongent ce Rapport pour suggérer, chacun à leur façon, comment le meilleur des traditions religieuses peut enrichir l'éducation citoyenne, dans la tolérance et le respect de toutes les consciences. Un enjeu crucial d'intégration. René-Samuel Sirat est rabbin, directeur de Chaire à l'Unesco. Philippe Capelle est philosophe à l'institut Catholique de Paris. Dalil Boubakeur est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Philippe Joutard est recteur d'Académie, professeur d'université. Currently, all European societies are experiencing a transformation process towards greater cultural and religious pluralisation. Teachers need new answers to turn (religious) diversity into a resource for peaceful coexistence, not a cause of misunderstanding, division and hostility.Through a qualitative approach, we follow the different strategies of teachers to cope with religious diversity in the classrooms of six European countries, from Estonia to France, from Norway to England, from Germany to the Netherlands. The juxtaposition of biographical information on the teachers, together with their views on religious diversity and their strategies in responding to it, provides a well-rounded (and extremely attractive) impression of the attitudes of teachers in Europe. De nos jour, en Occident, les esprit que l'on dit progressistes et instruits taxent bien souvent la religion d'irrationalité. Cependant, on peut légitimement se demander si ce n'est pas précisément la rationalisation croissante de notre vie qui a rendu incompréhensible cette religion encore considérée, il n'y a pas si longtemps, comme indispensable à l'exercice de la raison. En septembre 1989, un rapport du ministre français de l'éducation signalait que "L'ignorance du religieux risque d'empêcher les esprits comtemporains... d'accéer aux oeuvres majeures de notre patrimoine artistique, littéraire et philosophique..." Le titre Cités interculturelles propose, à l'âge de la «diversité», un nouveau modèle de gouvernance et de politiques au niveau local: celui de l'intégration interculturelle.Ce modèle a été construit à partir d'expériences réelles menées au sein des villes et avec la participation active de ces dernières. Le conseil et l'apprentissage réciproques ont joué un rôle central dans ce processus.Cet ouvrage explique ce qu'est la notion «d'intégration interculturelle» dans sa dimension pratique: comment elle affecte les politiques, la gouvernance et la citoyenneté, le discours public, les relations avec les médias, les services publics et l'environnement urbain. II passe en revue les processus facilitant le développement de stratégies et présente un large éventail d'exemples, notamment dans onze villes européennes. L'intégration interculturelle, comparée aux modèles précédents, ajoute une dimension supplementaire à la gestion de populations diversifiées. En plus de la non-discrimination, de l'égalité des chances et des droits culturels, l'interculturalisme se concentre sur l'interaction et la mixité dans l'espace public. Il insiste sur la nécessité d'un discours et d'une attitude positives sur la diversité afin de construire la confiance et la cohésion sociale.L'interculturalisme a pour ambition d'accroitre l'efficacité des services publics en les rendant plus sensibles aux différences culturelles et plus aptes à s'adapter aux besoins des usagers. Il met en outre l'accent sur la mise en place de nouveaux services dans les domaines de la médiation et de la prévention des conflits. Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Épopée de Gilgameš est la première oeuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée".Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas.Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. pas de résumé Qui peut soutenir qu’il ne se passe rien d’inquiétant dans certains collèges et lycées ? Certainement pas les auteurs du “rapport Obin”, commandé puis occulté par l’éducation nationale, sur Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Rédigé à partir d’une enquête de terrain sur tout le territoire français, par une équipe d’inspecteurs généraux, ce texte conclut à la nécessité, pour l’institution scolaire et l’ensemble de ses acteurs, de réaffirmer les valeurs fondamentales de la République, au premier rang desquelles la laïcité. 20 personnalités réagissent. Elles commentent, chacune selon leur optique, la banalisation de l’insulte raciste et antisémite dans certains lycées, la montée du sexisme, l’appauvrissement du niveau linguistique des élèves... Communications sur les questions relatives à l'application de la dimension religieuse dans les programmes scolaires de l'éducation interculturelle. Aborde aussi le rôle et les responsabilités des décideurs et des professionnels de terrain sous forme d'études de cas. Ce manuel vise à aider les enseignants, leurs formateurs, les personnels administratifs, les décideurs politiques et autres acteurs de I'éducation à aborder la question cruciale de la diversité religieuse dans les écoles européennes. La dimension religieuse de l'éducation interculturelle concerne toute l'institution scolaire, car les élèves - quelle que soit la nature de l'établissement qu'ils fréquentent - vivent et travailleront dans des sociétés de plus en plus diversifiées.Le manuel est l'aboutissement d'un projet intitulé «Le défi de I'éducation interculturelle aujourd'hui: diversité religieuse et dialogue en Europe», mené par le Conseil de l'Europe entre 2002 et 2005. sans résumé.... texte intégral Ce projet de recherche se situe à l’intersection des domaines de l’éducation et de la religion. La religion renvoie à au moins trois significations. C’est une construction culturelle dans la mesure où le religieux intervient dans le patrimoine culturel. La religion est aussi au cœur des rapports sociaux. Par ailleurs, elle est une force de mobilisation dans le monde politique actuel. Editée par les éditions Armand Colin, la Revue de l’histoire des religions (RHR) est une publication trimestrielle fondée en 1880, dont la rédaction est établie au Collège de France au sein de l’Institut des civilisations. La revue est ouverte à la plus large collaboration, française et étrangère. Son champ d’étude couvre toutes les formes du donné religieux, discours et vécu, des origines à nos jours, sous toutes les latitudes. La Revue ne publie que des textes originaux, scientifiquement fondés. Elle peut accueillir, dans ses numéros thématiques, des actes de colloque. Le bien et le mal ? Qu’est-ce que c’est ? Comment et pourquoi choisir entre l’un et l’autre ? Ces questions sont plus que jamais à l’ordre du jour. Du fait de l’obsession des plus religieux, pour qui la loi de Dieu rime souvent avec interdits. Du fait des problèmes nouveaux posés par l’évolution scientifique. Ainsi, faut-il accepter le clonage ? La gestation pour autrui ? L’homme « augmenté » ? Ce qui était autorisé hier ne le sera peut-être plus demain. Comment juger de valeurs devenues trop mouvantes ? Le Point a voulu comprendre comment le bien et le mal ont été pensés, en fonction de l’époque et des sociétés. Ce hors-série de la collection les Textes fondamentaux présente les textes et les auteurs qui ont le plus influencé notre conception du bien et du mal. Comme le veut le principe de cette collection, ces textes sont expliqués par les meilleurs experts. sans résumé Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
Phénomène planétaire, reflétant les lieux où elles se développent, comme les racines des langues, les religions ne doivent pas être négligées comme elles le furent longtemps par les géographes : démographie, faits agricoles, routes et mobilités, alimentation, paysages, vie sociale en portent la marque. Phénomène de masse — athéisme et agnosticisme sont résiduels — les religions sont un facteur de territorialisation de l'œkoumène. Du lieu de culte à l'espace culturel qu'est une civilisation, il existe à chaque échelle une marqueterie de formes territoriales différenciées par le fait religieux. Comme toutes les frontières non neutralisées par la mondialisation, les religions et leur prosélytisme sont un élément central des équilibres territoriaux et des conflits au-delà de l'expression réductrice de « choc des civilisations ». Le XXIe siècle — siècle des religions, des fanatismes, des affrontements utilisant la légitimation fragile d'un discours religieux — trouvera dans cet ouvrage un essai de décodage des impacts spatiaux de la religion. Destiné au public des classes préparatoires, des étudiants universitaires en géographie et en histoire et aux candidats des concours (IEP, CAPES ou agrégation d'Histoire et Géographie) cet itinéraire a pour ambition de restituer, au quotidien, la place éminente du fait religieux dans l'étude de la géographie du monde. La nécessité d'éduquer contre le racisme est généralement reconnue, et pourtant l'éducation antiraciste rencontre de nombreuses difficultés et résistances. Certaines personnes se sentent d'emblée mises en cause par un discours antiraciste parfois moralisant et stigmatisant, d'autres pensent détenir la clé de la vérité à travers une construction idéologique simplificatrice. Cet ouvrage présente des concepts théoriques et des outils pratiques pour éduquer autrement contre le racisme, à travers une approche compréhensive, certes, mais surtout impliquante. La première partie - basée sur deux recherches menées respectivement en Suisse romande et en Suisse alémanique - développe les aspects théoriques d'un approche construite sur l'écoute de la parole des victimes, le maintien du dialogue et la prise en compte des processus de groupe dans la rencontre avec l'Autre. Cette approche repose sur l'apprentissage par l'expérience et par l'élaboration des conflits, sur les situations présentes et sur l'histoire et à la mémoire. GIRA Dennis, Vivre de plusieurs religions, promesse ou illusion? Quoi de commun entre Narcisse, Ulysse, Romulus, Noé et le Christ ? En apparence, tout les oppose : leurs cultures, leurs époques et leurs caractères. Mais en réalité, ils partagent un même privilège: ils sont les héros des grands récits de notre civilisation. Certains de ces personnages expliquent la création du monde, d'autres la construction d'une ville ou la naissance d'une religion. D'autres encore, par leurs qualités exceptionnelles, constituent des modèles auxquels on rêve de ressembler. Invitation au voyage dans un passé peuplé de dieux et de figures légendaires, parcours initiatique parmi les histoires fondatrices de notre culture et de notre imaginaire, cette anthologie réunit les textes majeurs de la Bible et de l'Antiquité gréco-romaine. Le livre de Jocelyn Maclure et Charles Taylor propose une approche claire et convaincante des enjeux contemporains touchant à la laïcité dans les pays occidentaux mais également un plaidoyer fouillé et sans concessions sur ce qu'ils considèrent comme la seule alternative, une laïcité pluraliste. Les auteurs sont tous deux philosophes, canadiens, qui ont en commun d'avoir été membres de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec, 2007-2008). Cette commission, dite “Bouchard-Taylor” en raison des noms des deux co-présidents, a publié un rapport en 2008 qui revient en détail sur la crise des accommodements au Québec et propose une série d'aménagements de la laïcité au Québec. Pour mémoire, “l'accommodement raisonnable” est une notion juridique, issue du droit du travail, reprise par la Cour suprême en 1985, qui autorise l'assouplissement d'une norme ou une loi pour des personnes (ou des groupes) qui seraient victimes (ou menacés) de discriminations en fonction du sexe, de handicaps, de convictions morales, philosophiques ou religieuses.... texte intégral "Les citoyens construisent l'école",ainsi s'intitulait la consultation lancéesur Internet en 2005 par ESF éditeur,Le Café pédagogique et France Inter.L'objectif ? Faire émerger des propositionsconstructives. Cet ouvrage est lefruit de ces contributions. En s'appuyant sur elles, Philippe Meirieubrosse un tableau percutant d'une école pour aujourd'hui etdemain et nous invite à nous placer du côté de ceux qui souhaitentconstruire l'école sans "bouc émissaire", en évitant les règlements de compte. Cet ouvrage, recueil de différent articles présentés selon un plan organisé, traite d'une question devenue de plus en plus actuelle depuis la mission du recteur Philippe Joutard sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie, les siences sociales, et le colloque de Besançon de 1991 sur "Enseigner l'histoire des religions dans une démarche laïque". Le statut laïc de l'école publique fait problème aujourd'hui dans la mesure où la culture religieuse spontanée du peuple français tend à décroître alors que les références religieuse, chrétienne en particulier, sont permanente dans l'enseignement de l'histoire et de l'art, littéraire, musical et pictural. Le recueil de la laïcité et de la liberté religieuse a pour vocation de regrouper les principaux textes de notre droit qui s'appliquent en matière religieuse : Constitution, conventions internationales, lois et règlements, ainsi que des circulaires et des extraits de la jurisprudence. Il s'adresse à tous les citoyens, afin qu'ils puissent facilement se référer aux principes et aux normes juridiques qui garantissent leurs libertés et la neutralité religieuse de l'État. À travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue « la religion laïque » dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l’engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l’affirmation suivante : « la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ». Il s'agit de relever un défi commun à tous, enseignantes, enseignants et autorités scolaires : s'engager dans une approche nouvelle qui modifie les pratiques d'accueil, alimente la pédagogie quotidienne et demande que progressivement toutes les matières scolaires intègrent jusque dans les programmes une dimension interculturelle. En Turquie, les alévis représenteraient près d'un quart de la population. Contrairement aux sunnites - et aux chiites avec lesquels ils sont souvent confondus - ils ne fréquentent pas les mosquées ni ne jeûnent pendant le ramadan. Aux questions : Qui sont les membres de cette communauté attachés aux principes de la laïcité ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se réunissent lors de cérémonies, longtemps tenues secrètes, ponctuées de prières, de danses rituelles, de chants, voire d'une consommation communielle d'alcool ? Ce livre souhaite apporter des éléments de réponse, à partir de lectures mais aussi de l'expérience de l'auteur. Philippe Borgeaud aura été professeur d'histoire des religions à l'Université de Genève pendant vingt-quatre ans, après y avoir également exercé comme chercheur et assistant. Au gré de sa formation poursuivie également à Paris aux côtés de Jean-Pierre Vernant et, à Chicago, dans le sillage de Mircea Eliade, Philippe Borgeaud est devenu l'un des tout grands spécialistes actuels de l'histoire des religions. C'est notamment sous son influence que cette discipline a pris aujourd'hui une dimension comparatiste, travaillée par un faisceau de disciplines qui fait ressortir des proximités nouvelles, tout particulièrement entre les religions polythéistes et monothéistes....texte intégral Quelle vérité enseigne l’école ? Comment se débrouiller avec les vérités particulières des élèves ? Comment distinguer, et apprendre à faire cette distinction, entre opinion et vérité, croyances et savoirs ? Quelle place pour le doute, pour l’affirmation ? Vaste ambition pour cet ouvrage, qui rassemble des contributions issues d’un colloque sur « le statut de la vérité dans les enseignements », rédigées pour la plupart par des inspecteurs traitant de leurs champs disciplinaires respectifs. L'Europe est une entité pluriculturelle qui se décline sur le mode de la diversité et de l'interculturalité. Comprendre les multiples identités qui la composent et qui interagissent entre elles ne va pas de soi. L'histoire en est témoin : l'affirmation des identités culturelles et la reconnaissance de l'interculturalité se posent bien souvent en termes de tension. Pourtant, ces deux aspects de la réalité européenne sont inséparables, ils forment le terreau sur lequel le projet européen s'est bâti et constituent l'unique rempart contre les débordements racistes et xénophobes. La politique ennuie. L'économie endort. Dieu seul ressuscite. Trop hâtivement reléguée dans le département des antiquités, la religion revient avec fracas sur la scène publique. L'affaire Scorcese enflamme les cinémas et les foulards de Creil font brûler les passions. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'école, quatre-vingts ans après celle de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité est l'ultime débat capable d'agiter les Français. Laïcité ! Le mot est en vogue. Il n'en ressemble pas moins à une outre vide. Son histoire, son poids, sa philosophie s'estompent. Cette ignorance peut être dangereuse. Quand l'Islam effraie, quand l'Eglise catholique porte haut la bannière de ses certitudes et ses rêves de nouvelles croisades, une exploration vive, indiscrète et polémique s'impose. Et surtout quand les religions tentent une OPA sur les valeurs, il est urgent de redéfinir une nouvelle morale laïque et républicaine. Les enseignements se sont interrogés depuis longtemps sur la perte de mémoire religieuse des élèves. La capacité des futurs citoyens de circuler dans la culture et la patrimoine français et universel en est appauvrie. Connaître les religions à travers l'histoire, la littérature, la philosophie et l'art, c'est augmenter sa capacité de jugement et de discernement face aux grands choix de la vie. Le rapport Debray a bien posé les conditions d'un enseignement du fait religieux dans l'Ecole de la République. Dans cet opuscule, un rabbin, un universitaire chrétien, un recteur d'Académie prolongent ce Rapport pour suggérer, chacun à leur façon, comment le meilleur des traditions religieuses peut enrichir l'éducation citoyenne, dans la tolérance et le respect de toutes les consciences. Un enjeu crucial d'intégration. René-Samuel Sirat est rabbin, directeur de Chaire à l'Unesco. Philippe Capelle est philosophe à l'institut Catholique de Paris. Dalil Boubakeur est recteur de la Grande Mosquée de Paris. Philippe Joutard est recteur d'Académie, professeur d'université. Currently, all European societies are experiencing a transformation process towards greater cultural and religious pluralisation. Teachers need new answers to turn (religious) diversity into a resource for peaceful coexistence, not a cause of misunderstanding, division and hostility.Through a qualitative approach, we follow the different strategies of teachers to cope with religious diversity in the classrooms of six European countries, from Estonia to France, from Norway to England, from Germany to the Netherlands. The juxtaposition of biographical information on the teachers, together with their views on religious diversity and their strategies in responding to it, provides a well-rounded (and extremely attractive) impression of the attitudes of teachers in Europe. De nos jour, en Occident, les esprit que l'on dit progressistes et instruits taxent bien souvent la religion d'irrationalité. Cependant, on peut légitimement se demander si ce n'est pas précisément la rationalisation croissante de notre vie qui a rendu incompréhensible cette religion encore considérée, il n'y a pas si longtemps, comme indispensable à l'exercice de la raison. En septembre 1989, un rapport du ministre français de l'éducation signalait que "L'ignorance du religieux risque d'empêcher les esprits comtemporains... d'accéer aux oeuvres majeures de notre patrimoine artistique, littéraire et philosophique..." Le titre Cités interculturelles propose, à l'âge de la «diversité», un nouveau modèle de gouvernance et de politiques au niveau local: celui de l'intégration interculturelle.Ce modèle a été construit à partir d'expériences réelles menées au sein des villes et avec la participation active de ces dernières. Le conseil et l'apprentissage réciproques ont joué un rôle central dans ce processus.Cet ouvrage explique ce qu'est la notion «d'intégration interculturelle» dans sa dimension pratique: comment elle affecte les politiques, la gouvernance et la citoyenneté, le discours public, les relations avec les médias, les services publics et l'environnement urbain. II passe en revue les processus facilitant le développement de stratégies et présente un large éventail d'exemples, notamment dans onze villes européennes. L'intégration interculturelle, comparée aux modèles précédents, ajoute une dimension supplementaire à la gestion de populations diversifiées. En plus de la non-discrimination, de l'égalité des chances et des droits culturels, l'interculturalisme se concentre sur l'interaction et la mixité dans l'espace public. Il insiste sur la nécessité d'un discours et d'une attitude positives sur la diversité afin de construire la confiance et la cohésion sociale.L'interculturalisme a pour ambition d'accroitre l'efficacité des services publics en les rendant plus sensibles aux différences culturelles et plus aptes à s'adapter aux besoins des usagers. Il met en outre l'accent sur la mise en place de nouveaux services dans les domaines de la médiation et de la prévention des conflits. Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Épopée de Gilgameš est la première oeuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée".Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas.Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. pas de résumé Qui peut soutenir qu’il ne se passe rien d’inquiétant dans certains collèges et lycées ? Certainement pas les auteurs du “rapport Obin”, commandé puis occulté par l’éducation nationale, sur Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Rédigé à partir d’une enquête de terrain sur tout le territoire français, par une équipe d’inspecteurs généraux, ce texte conclut à la nécessité, pour l’institution scolaire et l’ensemble de ses acteurs, de réaffirmer les valeurs fondamentales de la République, au premier rang desquelles la laïcité. 20 personnalités réagissent. Elles commentent, chacune selon leur optique, la banalisation de l’insulte raciste et antisémite dans certains lycées, la montée du sexisme, l’appauvrissement du niveau linguistique des élèves... Communications sur les questions relatives à l'application de la dimension religieuse dans les programmes scolaires de l'éducation interculturelle. Aborde aussi le rôle et les responsabilités des décideurs et des professionnels de terrain sous forme d'études de cas. Ce manuel vise à aider les enseignants, leurs formateurs, les personnels administratifs, les décideurs politiques et autres acteurs de I'éducation à aborder la question cruciale de la diversité religieuse dans les écoles européennes. La dimension religieuse de l'éducation interculturelle concerne toute l'institution scolaire, car les élèves - quelle que soit la nature de l'établissement qu'ils fréquentent - vivent et travailleront dans des sociétés de plus en plus diversifiées.Le manuel est l'aboutissement d'un projet intitulé «Le défi de I'éducation interculturelle aujourd'hui: diversité religieuse et dialogue en Europe», mené par le Conseil de l'Europe entre 2002 et 2005. sans résumé.... texte intégral Ce projet de recherche se situe à l’intersection des domaines de l’éducation et de la religion. La religion renvoie à au moins trois significations. C’est une construction culturelle dans la mesure où le religieux intervient dans le patrimoine culturel. La religion est aussi au cœur des rapports sociaux. Par ailleurs, elle est une force de mobilisation dans le monde politique actuel. Editée par les éditions Armand Colin, la Revue de l’histoire des religions (RHR) est une publication trimestrielle fondée en 1880, dont la rédaction est établie au Collège de France au sein de l’Institut des civilisations. La revue est ouverte à la plus large collaboration, française et étrangère. Son champ d’étude couvre toutes les formes du donné religieux, discours et vécu, des origines à nos jours, sous toutes les latitudes. La Revue ne publie que des textes originaux, scientifiquement fondés. Elle peut accueillir, dans ses numéros thématiques, des actes de colloque. Le bien et le mal ? Qu’est-ce que c’est ? Comment et pourquoi choisir entre l’un et l’autre ? Ces questions sont plus que jamais à l’ordre du jour. Du fait de l’obsession des plus religieux, pour qui la loi de Dieu rime souvent avec interdits. Du fait des problèmes nouveaux posés par l’évolution scientifique. Ainsi, faut-il accepter le clonage ? La gestation pour autrui ? L’homme « augmenté » ? Ce qui était autorisé hier ne le sera peut-être plus demain. Comment juger de valeurs devenues trop mouvantes ? Le Point a voulu comprendre comment le bien et le mal ont été pensés, en fonction de l’époque et des sociétés. Ce hors-série de la collection les Textes fondamentaux présente les textes et les auteurs qui ont le plus influencé notre conception du bien et du mal. Comme le veut le principe de cette collection, ces textes sont expliqués par les meilleurs experts. sans résumé Précédent SuivantCes livres ne sont plus disponibles dans cette bibliothèque - cliquer sur le livre pour savoir où le trouver
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