Noye's Fludde - Benjamin Britten
Un rassemblement de peuple autours de la musique
Pour la première fois, l’ONL interprète l’Arche de Noé — opéra pour enfants de Benjamin Britten, à l’occasion de la célébration de son centenaire. Le chef britannique Ronald Corp évoque la spécificité de ce compositeur et la collaboration franco-britannique inédite entre son orchestre le New London Orchestra, les choristes anglais de l’Est de Londres, les jeunes musiciens et chanteurs de la métropole lilloise. Mardi 28 mai 2013 à l’ Auditorium du Nouveau Siècle de Lille (19h). www.onlille.com
Btitten a vraiment voulu que sa musique soit accessible et que tout le monde puisse l'apprécier. L'Arche de Noé est une oeuvre merveilleuse qui réunit tout le monde, on y retrouve ainsi des chœur d'enfants et des solos confié à de jeunes chanteurs,(...) le véritable talent de Britten est de permettre à tout le monde de participer.
Ronald Corp
Genève coule l'Arche de Noé.
La conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta s’est expliquée sur “Léman bleu” à propos du refus du DIP de soutenir l’opéra “L’Arche de Noé” de Benjamin Britten.
Lettre de Madame Anne Emery-Torracinta, conseillère d’Etat en charge du Département de l’instruction publique à l’ensemble des collaborateur/trices/s du DIP. 12 juin 2015.
Clarification sur le principe de laïcité
Laïcité : remettons l’église au milieu du village !
Extraits : (Mise en forme : Groupe citoyen). Le texte complet se trouve ci-dessus.
Le fait religieux a imprégné notre culture et notre histoire, il a inspiré les artistes: de fait il touche le champ scolaire et c’est normal. Si on ne peut faire chanter Britten à de jeunes élèves, alors il faut retirer des programmes scolaires le Cé qué l’aino et le Cantique suisse, notre hymne national !
Car si l’école se refuse à penser les sujets sensibles de notre société, qui le fera ? Chanter un opéra n’équivaut pas à réciter une prière, parler du fait religieux à l’école n’est pas assimilable à du prosélytisme. (…)
L’école ne formera pas ses élèves à la compréhension du monde et à sa complexité si elle évite de s’y confronter. Renoncer à aborder certains sujets susceptibles de fâcher, c’est oublier les missions de l’école, telles que décrites dans la loi, qui sont d’éveiller chez l’élève le respect d’autrui et la tolérance.
Une laïcité de l’ignorance, une laïcité qui a peur du contact et fuit le débat fait le jeu de l’obscurantisme. Elle crée alors ce qu’elle craint. Ce n’est pas de cette laïcité que nous voulons.
Affirmer que l’école est laïque, c’est
- rappeler la neutralité de l’État à l’égard de toutes les Églises et de toutes les confessions,
- ce n’est pas nier ni esquiver la thématisation et la compréhension du fait religieux et de ces différences. (…)
Nous vivons aujourd’hui dans une société multiculturelle et des questions qui n’auraient pas posé problème par le passé nous interpellent. Face à ce tissage de complexités, nous ne devons
- ni nier l’histoire de notre société de tradition judéo-chrétienne (qui se ressent jusque dans le calendrier des vacances scolaires)
- ni renoncer à convoquer dans nos enseignements, tant artistiquement qu’intellectuellement, la richesse de la diversité humaine et de nos différences.
Le respect d’une laïcité bien comprise dans le cadre scolaire est le meilleur garant d’un débat fertile au sein de cette pluralité.