Controverse de Noël - Contexte
La fête de Noël a depuis longtemps dépassé la communauté chrétienne. Au Japon par exemple, où résident très peu de chrétiens (surtout depuis la destruction de Nagasaki, qui en abritait le plus grand nombre), « X’Mas, Christmas » est la fête la plus importante de l’année. La fête juive de Hanoucca, qui a lieu aussi en décembre, peut être influencée par Noël : des enfants juifs réclament cadeaux et arbres de Noël. Des musulmans le fêtent ; ils achètent à l’occasion des dindes halal. Des sikhs, des hindous, des paganistes fêtent Noël également.
Les Français, qui se disent selon les études entre 20 et 40 % sans religion fêtent quasi unanimement Noël qu’ils considèrent comme la fête païenne des enfants. « C’est, pour tous la fête de la victoire de la lumière sur la nuit ». Aux États-Unis, les athées font de même « La plupart des athées ont grandi dans des foyers religieux, et la plupart d’entre nous ont grandi avec la célébration de fêtes religieuses. Nous avons des souvenirs d’enfance de Noël ou de Hanoucca, des repas de famille, de la joie des Fêtes ».
Mais depuis le début des années 2000, dans une situation de crise mondiale autour des religions, chacun affûte ses armes identitaires, d’où la multiplication des controverses.
Souce : Wikipédia
Noël dans le monde
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Ces fêtes pas toujours catholiques
Saint Patrick Irlandais
La Saint-Patrick, pour la plupart des étrangers, c’est l’occasion de boire de la bière, de festoyer joyeusement entre amis et de se laisser aller à des danses enivrantes. Célébrée le 17 mars, la Saint-Patrick est chère aux cœurs des Irlandais! Depuis 1903, c’est même un jour férié en hommage à l’anniversaire de la mort de Saint Patrick.
Selon la Légende, le « patron des irlandais » aurait débarrassé le pays des serpents, symbole païen du mal. A la Saint-Patrick, les irlandais vont à l’église et rendent hommage à leur Saint en organisant des parades et en s’habillant en vert. Le vert étant la couleur de l’Irlande et du trèfle, symbole de Saint-Patrick.
A Genève, ce jour-là, tous les Patrick, Patrice, Patricia, se voient offrir une pinte.
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Saint Nicolas patron de la ville de Fribourg et patron des enfants
La Saint-Nicolas est fêtée le 6 décembre en Suisse. En Suisse, la fête donne lieu à des défilés nocturnes. Les Iffelträger défilent en portant d’énormes mitres éclairées ; ils sont accompagnés de centaines de personnes qui agitent de grosses cloches et des grelots (en particulier dans la région de Küssnacht am Rigi). À Zurich, ce sont les enfants qui défilent dans les rues avec des masques illuminés. Dans d’autres régions du pays, la fête est devenue une affaire commerciale, avec la distribution aux enfants « sages » de friandises (mandarines, noix, pain d’épices, chocolat). On confectionne traditionnellement de petits hommes en pâte à pain, que l’on appelle Grittibenz
Père Fouettard
Dans certaines régions Saint Nicolas est accompagné par le Père Fouettard (Zwarte Piet – Krampus – Père Fouettard ou « Pierre le Noir » textuellement – en néerlandais. Hans Trapp en alsacien, « Houseker » en luxembourgeois) qui, vêtu d’un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, porte parfois un fouet et un sac. Il n’a pas le beau rôle puisqu’il menace de distribuer des coups de trique aux enfants qui n’ont pas été sages ou de les emporter dans son sac et qui donne, parfois, du charbon, des pommes de terre et des oignons ou quiche. Le Père Fouettard est également souvent représenté avec des cornes et une queue.
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Nouvel an chinois
Tout comme le Nouvel An en Occident, le Nouvel An chinois est un l’un des événements les plus importants du calendrier chinois, pour ne pas dire le plus important. Chaque année, sa date varie dans le calendrier grégorien. Toutefois, le Nouvel An chinois est toujours célébré entre le 21 janvier et le 20 février, lors de la deuxième nouvelle lune depuis le solstice d’hiver.
Également baptisée « Fête du Printemps », la fête du Nouvel An chinois était à l’origine une fête agricole, permettant notamment aux paysans d’observer le rythme des saisons et ainsi de voir arriver le printemps tant attendu.
Les origines du Nouvel An chinois font aussi référence à Nian, un monstre qui, selon la légende, attaquait et dévorait les villageois la veille du Nouvel An. D’après les croyances, un soir, le Nian aurait été effrayé par la couleur rouge. Depuis, les Chinois ont pris pour habitude, lors de cette période, de décorer leur maison en suspendant à leurs portes et leurs fenêtres des bandes de papier rouge. Ils allument aussi des torches et font claquer des pétards afin de faire fuir le Nian.
En Chine, les célébrations autour de cette fête sont nombreuses. Elles débutent d’ailleurs la veille du Nouvel An. Ce jour-là, les Chinois se réunissent en famille et cuisinent des plats traditionnels, avec des ingrédients ayant des significations spéciales. Il y a par exemple obligatoirement du poisson, pour l’ « abondance », mais aussi des raviolis, symbolisant la réunion familiale et le bonheur, ou encore des nouilles, en référence à la longévité. D’ordinaire, il est aussi coutume de manger du gâteau de riz gluant ou « Niangao », signe de prospérité pour l’année à venir.
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Halloween
Halloween est au départ une fête celtique d’origine irlandaise : le nouvel an Celtique ! Il y a environ 3000 ans, le calendrier Celte ne se terminait pas le 31 décembre, mais le 31 octobre. Et cette dernière nuit de l’année était la nuit du dieu de la mort (Samain ou Samhain).
En octobre, les nuits se rallongent et la légende raconte que les fantômes en profitaient pour rendre visite aux vivants. Alors pour éviter que les fantômes ne viennent les hanter, les celtes avaient quelques rituels dont celui de s’habiller avec des costumes terrifiants pour faire peur aux fantômes et de se réunir pour faire la fête le soir du 31 octobre. Ce sont les immigrés irlandais qui ont apporté avec eux la tradition d’Halloween aux États-Unis !
Avec l’arrivée du christianisme, les catholiques décidèrent à partir du IXème siècle de fêter la Toussaint (“tous les saints”), le 1er novembre. Et si on regarde de plus près le mot anglais Halloween, c’est une sorte de raccourci de l’expression “All Hallows Eve”, qui signifie “le soir de tous les saints”, c’est-à-dire la veille de la Toussaint, le 31 octobre !
À l’origine, le symbole d’Halloween était… un navet ! Issu de la légende de Jack-o’-lantern (Jack à la lanterne, le personnage qui a inspiré l’Etrange Noël de Mr Jack !), condamné à errer éternellement dans l’obscurité entre l’enfer et le paradis en s’éclairant d’un tison posé dans un navet sculpté. Aux États-Unis, le navet a progressivement été remplacé par la citrouille qui pousse en octobre et qui est bien plus facile à sculpter ! C’est donc la citrouille qui a donné sa couleur orange à la version actuelle d’Halloween.
source Wikipédia et Chine informations
De Laetare de Turgovie
Il semble que, dès l’Antiquité chrétienne, le quatrième dimanche de Carême, dit dimanche de Laetare, ait revêtu le caractère particulier d’une pause au milieu du Carême (de même que le dimanche de Gaudete pendant l’Avent). Le nom provient de l’incipit de l’introït Laetare, « Laetare Jerusalem » (Réjouis-toi, Jérusalem).
À Islikon, village de la commune suisse de Gachnang (Thurgovie) perdure la tradition au dimanche de Laetare, de la construction en bois léger et en papier d’une petite tour coloriée assise sur un radeau de planches, comportant des transparents portant les symboles des astres, des chandelles allumées et une inscription « Fort mit licht » (« pars, lumière ! »). Le tout est posé sur l’eau et le courant entraîne les radeaux tandis que l’assistance chante en chœur : « Le ruisseau brûle/C’en est d’Islikon qui l’ont allumé/C’en est de Chefikon qui l’éteindront/Avec leur cent mille grenouilles.
Aux lanternes flottantes de chine
Les lanternes flottantes 河灯 (hédēng) font parti des cultures japonaise et chinoise.
En Chine, ces lanternes, généralement faites de papier, sont utilisées lors de la fête des fantômes qui tombe chaque année le 15ème jour du 7ème mois lunaire, alors que la Lune est pleine.