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Rapport d’activité 2011-2012 – Page 2 – ecolelaique
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Rapport d’activité 2011-2012

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Préambule

A l’origine et au cœur de l’action de notre Groupe : intégrer la connaissance du fait religieux dans l’instruction publique pour contribuer durablement à l’harmonie sociale. C’est pourquoi nous nous réjouissons de voir un intérêt accru pour l’enseignement du fait religieux : au cours de cette année 2011-12, les élèves genevois de 9e Harmos (11-12 ans) ont commencé à étudier les Grands textes. Il s’agit d’une application spécifique à Genève des directives du Plan d’études romand (PER). Le DIP précise que « cet enseignement se concentre sur certains Grands Textes. Il repose sur un choix de textes religieux ou non qui autorisent un questionnement de systèmes de pensées différents, un questionnement adapté aux élèves de 12 à 15 ans et à leur diversité culturelle ».

Cette avancée importante ne nous fait pas oublier les obstacles qui jalonnent la route : la question de la formation des enseignants reste primordiale, l’explication de ce qu’est la laïcité engagée telle que le DIP la définit dans ses 13 priorités est nécessaire. La mise en commun des efforts des citoyens pour accompagner l’école vers une meilleure place offerte à l’enseignement du fait religieux demeure indispensable.

Notre Groupe existe maintenant depuis 10 ans. Sous quelle forme va-t-il poursuivre ses activités ?

A l’unanimité, nous pensons que la mise en œuvre de ce nouvel enseignement mérite
l’attention et le soutien des citoyens. Notre expérience de cette année à la FAPSE, présentée amplement à la page 6, nous a montré l’ampleur de la tâche de formation qui reste à accomplir pour les enseignants de Genève. Nous nous tenons au service du DIP pour faire fructifier notre expérience, d’une manière ou d’une autre. La documentation que nous avons assemblée sur le sujet de l’enseignement des faits religieux, les contacts que nous avons noués, les expériences que nous avons menées sur le terrain, ne demandent qu’à être utilisées ! C’est le vœu que nous formons. Notre volonté est que les activités menées par le Groupe citoyen « Culture religieuse et humaniste à l’école laïque » au cours de toutes ces années soient une contribution positive pour un meilleur « vivre ensemble » à Genève.

Séances et évolution du Groupe citoyen

Le groupe a tenu 9 séances ordinaires pendant cette année scolaire, complétées par une matinée de réflexion le 31 mars sur l’avenir de notre Groupe.

Évolution

Grâce à l’appui de la fondation Hans Wilsdorf, le Groupe a bénéficié, pour la troisième année consécutive, du soutien d’une coordinatrice (70%) jusqu’en août 2012. Marie-Jeanne Nerfin a eu la responsabilité Evolution du Groupe – de rencontrer des enseignants et toute personne intéressée par l’enseignement du fait religieux

  • de proposer des séquences pédagogiques et d’animer des ateliers sur le terrain 
  • d’organiser les séances du Groupe
  • de suivre les dossiers
  • de rassembler de la documentation
  • de tenir à jour et d’enrichir notre site Internet et notre blog Tribune de Genève

Elle travaille en collaboration avec les autres membres du Groupe citoyen : Patrick Schmied (président), Catherine Baud, Roland Benz, Michèle Bolsterli, François Bolsterli, Karel Bosko, JeanClaude Brès, Olivier Cosma, Walo Hutmacher, Sarah Kontos, Henri Nerfin, Vesca Olsommer, Damien Pattaroni, Christiane Perregaux. Olivier Cosma est un nouveau membre de notre Groupe ; il est l’auteur d’un ouvrage fort intéressant, « Les racines littéraires de l’Europe », que l’une de nos personnes-ressources, Micheline Rey von Allmen, a signalé à notre attention. Professeur à l’université de Savoie, il enseigne les faits religieux aux étudiants de lettres modernes, dans le cadre de son cours « Culture antique et biblique » et de son cours d’histoire.

Notre objectif global : « que l’enseignement genevois vise une formation des élèves aux faits religieux et aux questions qu’ils soulèvent dans l’histoire et dans l’actualité ».

Comme l’an dernier, c’est l’association Valeurs et Projets qui assure l’infrastructure administrative du Groupe citoyen. Son président est François Bolsterli.

Nous bénéficions du soutien de personnes-ressources, un groupe d’une dizaine de personnes auquel s’est joint cette année Hafid Ouardiri, de la Fondation de l’Entre-connaissance, répondant positivement à notre sollicitation.

Nous avons eu la tristesse d’apprendre le décès de Tristan Zimmermann en avril. Le départ de ce juriste préparant une thèse de doctorat sur « la liberté religieuse dans le système scolaire suisse » nous navre d’autant plus que Tristan Zimmermann, également membre de la Constituante, nous a régulièrement fourni des indications juridiques fort utiles pour notre travail. Pour lui rendre hommage, nous avons relu deux de ses interventions au 6e rassemblement pour les Droits humains (6 octobre 2008) sur le thème de la liberté de croyance (tolérance, respect et cohabitation
dans une société laïque) : 

« Je mentionnerai tout d’abord le problème de la connaissance des élèves face au fait religieux, qui est inexistante. Je peux en attester, étant moi-même un pur produit de l’école genevoise qui ne m’a strictement rien appris des religions. C’est finalement dans le cadre de ma thèse sur la liberté religieuse dans le système scolaire suisse que j’enrichis mes connaissances religieuses. La fonction essentielle de l’école est tout d’abord de former des citoyens, mais aussi de les préparer à vivre dans une société qui est de plus en plus multiculturelle. Je pense que ’enseignement des grandes religions et des diverses mouvances spirituelles est un moyen d’y répondre. Pour reprendre ce qu’a dit le Conseiller d’Etat, M. Charles Beer, par rapport au rôle de l’école et à l’accès aux grands textes, les élèves ont besoin d’outils et de connaissances solides et du matériel pour pouvoir comprendre ces rands textes, qu’ils viennent d’une religion ou d’une autre. Je pense qu’un enseignement des cultures religieuses permettrait justement un accès facilité aux élèves de ces grands textes ».

Formation, travaux de réflexion du Groupe

Formation des enseignants : c’est la base de l’enseignement du fait religieux.

Formation initiale

Enseignement primaire / FAPSE : Nous avons été conviés à animer une journée de co-formation le 8 décembre 2011 : destinée aux formateurs de terrain (enseignants titulaires, pendant que leurs étudiants stagiaires tiennent leur classe), elle avait pour thème l’enseignement des faits religieux. Nous avons senti une ouverture parmi les enseignants : le PER marque visiblement une étape positive.

Une question sensible, une situation éducative complexe…

Voici le document de présentation de cette journée, paru dans le bulletin La Traversée N° 47 (décembre 2011) de l’Université de Genève | Section des sciences de l’éducation :
Baccalauréat en Enseignement Primaire | Module Approches transversales I : Situations éducatives complexes, relations, institutions et diversité des acteurs.
Jeudi 8 décembre 2011, nous invitons les formatrices et formateurs de terrain et de l’université du module EAT 1 à la deuxième journée de co-formation, sur la thématique suivante :

Le même et le différent : réflexions sur les faits religieux et leur enseignement à l’école primaire

Comment aborder le fait religieux à l’école laïque, sans entrer dans les croyances et la catéchèse ? Cette question sensible entre souvent dans la classe par le biais des questions des enfants. Que faire lorsqu’en pleine leçon de sciences sur la différence entre le vivant et le non vivant, un enfant vous dit : « C’est Dieu qui décide si une chose est vivante ou non vivante… » ? Comment réagir en tant qu’enseignant-e lorsqu’un-e élève vous demande si vous croyez en Dieu ? Les situations éducatives complexes ramenées par les étudiants de leurs temps de terrain comportent souvent ce genre d’interpellations, qui les mettent dans l’embarras. Comment nous, formateurs universitaires et de terrain, pouvons-nous les accompagner dans ce genre de questionnement ?

Jusqu’à présent le traitement du fait religieux, impromptu ou plus organisé, était laissé à Genève au bon vouloir des enseignants, qui l’assumaient en fonction de leurs intérêts et de leur aisance par rapport à la thématique. A la rentrée scolaire 2011, le Plan d’Études Romand (PER), qui donne une place dans certains cantons à l’Ethique et la culture religieuse dans les domaines Sciences Humaines et Sociales et Formation générale, est entré en vigueur dans les écoles genevoises. Genève a adopté une position propre parmi les spécificités cantonales en n’affectant pas de dotation horaire à cet enseignement : il sera intégré de manière transversale à des matières comme l’éducation à la citoyenneté, l’histoire, la géographie, la littérature ou le français. Cette recommandation s’inscrit par ailleurs dans la 11ème des 13 priorités pour l’instruction publique édictées par Charles Beer en 2005 : une laïcité engagée. 

Les principes posés, la question de la mise en œuvre reste entière. La transmission du fait religieux par l’école ainsi que le traitement de celui-ci dans les classes ne vont pas de soi. Comment en effet concilier la laïcité propre à l’école genevoise avec un enseignement du fait religieux ? La laïcité engagée prônée par les autorités implique-t-elle pour l’enseignant l’adoption d’une posture particulière ? Face à la vivacité de certaines questions que la dimension religieuse permet d’aborder, jusqu’où est-il possible de s’engager en tant qu’enseignant ? Sur le plan de l’intégration à d’autres enseignements, notamment des sciences sociales, en quoi l’étude du « fait religieux » contribue-t-il à mieux comprendre les sociétés présentes et passées ? Quel renouvellement des pratiques de ces disciplines peut-on attendre ? Last but not least, quelle(s) contribution(s) au « vivre ensemble » l’enseignement des faits religieux apporte-t-il ? La journée de co-formation du 8 décembre, proche de Noël et de l’Escalade, propose ainsi à la fois de réfléchir à la définition du fait religieux dans ce contexte de réforme, d’échanger sur les pratiques existantes dans les écoles et de fournir des pistes de réflexion et de mise en œuvre dans les classes. Le Groupe citoyen “Culture religieuse et humaniste à l’école laïque”, riche de plus de 10 ans de réflexion, d’échanges avec les enseignants et d’expérimentation de dispositifs concrets accompagnera cette réflexion. Il sera représenté par plusieurs de ses membres fondateurs :

Marie-Jeanne Nerfin : libraire et formatrice, coordinatrice du groupe ; Walo Hutmacher : sociologue, ancien directeur du Service de recherche en éducation. (SRED) ; Henri Nerfin: pasteur, secrétaire du groupe ; Roland Benz : théologien et ancien professeur de physique au Collège de Genève.

Programme

08h30-10h00 :

  • Présentation du Groupe citoyen “Culture religieuse et humaniste à l’école laïque” par MarieJeanne Nerfin
  • Le fait et les faits religieux : une approche socio-anthropologique par Walo Hutmacher
  • Vivre ensemble : le droit de connaître, le goût de connaître, la place de se positionner par Roland Benz
  • « Oui, mais comment ? » Exemples concrets (parler des fêtes en classe ; Ethnopoly ; école de Compesières) par Marie-Jeanne Nerfin

10h30-11h30 : Travail en groupes – ateliers

  • Echanges d’expériences (heureuses ou malheureuses) d’enseignement des faits religieux par Henri Nerfin
  • Comment peut-on parler de Noël ou d’autres fêtes ? par Marie-Jeanne Nerfin
  • Retour aux textes : des récits de création par Roland Benz

13h15 à 15h00 :

  • Mise en commun par Walo Hutmacher des éléments abordés et des discussions menées dans les divers ateliers
  • Débat autour des enjeux de l’enseignement du fait religieux, les difficultés liées à celui-ci ainsi que les résistances possibles à partir de la question : « suis-je à l’aise pour parler des faits religieux en classe ? »
  • Distribution et présentation d’une bibliographie par Marie-Jeanne Nerfin

Les quatre membres du Groupe citoyen qui ont animé des ateliers lors de cette journée se sont rendus à la FAPSE le 3 février pour une séance d’évaluation avec les chargés d’enseignement qui ont mis sur pied cette formation. Bilan très positif ; à refaire !

Enseignement primaire / DIP :

Walo Hutmacher a animé le 26 avril, avec Philippe Borgeaud, une session de formation pour les enseignants primaires : « Genève, carrefour des cultures ».

Formation continue

– Le DIP organise depuis longtemps des cours de formation pour les enseignants. Dans ce cadre, des membres du Groupe citoyen sont intervenus. Roland Benz continue à organiser et à animer des séminaires sur les faits religieux : en janvier, « Le fait religieux II : religion et arts visuels » ; en mars, « Identités et mondialisation : perspectives culturelles, religieuses et politiques ».

  • les enseignants ont également pu suivre un séminaire en février, préparé et animé par Karel Bosko : « Entre extase et lucidité, introduction à la mystique ».
  • Roland Benz prépare pour l’année 2012-13 de nouveaux séminaires : « Dieu(x) dans tous ses états (Le fait religieux I) (en marge de l’exposition Dieu(x), mode d’emploi») ;
  • « Religions et musique (Le fait religieux II) » ; « Pauvreté et précarité ».

Contact avec les enseignants

Le Groupe citoyen tient fondamentalement à entretenir des contacts avec les enseignants (qui sont aussi des citoyens !). Ainsi, il se tient au courant de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas sur le terrain en matière d’enseignement du fait religieux ; il peut
aussi repérer les différences éventuelles entre les décisions de l’autorité et l’application dans les classes afin de réfléchir à la meilleure manière d’encourager les enseignants à traiter de ce sujet.

Groupe d’enseignants « Noël à l’école laïque »

Il s’agit d’un groupe d’enseignants (principalement du primaire) qui se réunit depuis 5 ans pour parler des différentes façons d’aborder le fait religieux en classe, et notamment d’analyser la manière dont la fête de Noël est présentée aux élèves.

Ce groupe s’était réuni à trois reprises pendant l’année scolaire 2010-2011. Cette année, nous avons doublé le nombre de rencontres et souhaité les enrichir en invitant des personnalités à venir présenter différentes manières d’aborder les faits religieux. Nous avons ouvert les invitations non seulement aux enseignants, mais aussi à toute personne intéressée. Les écoles primaires, CO, Collèges et écoles de culture générale ont reçu de la coordinatrice un courrier les informant de ce cycle de rencontres. Une vingtaine de personnes en moyenne ont participé à chacune de nos rencontres.

  • C’est Dominique Borne qui a ouvert la série de rencontres, le 19 octobre. Agrégé d’histoire, président du comité de direction de l’Institut européen en sciences des religions, il a animé avec intelligence et pédagogie deux présentations d’ouvrages de la collection Récits primordiaux : récits de création et récits de la mort et de l’au-delà. Ces deux livres ont suscité l’intérêt des participants, qui pour la plupart les ont acquis à cette occasion. Un apéritif dînatoire a été servi aux participants entre les deux conférences. Cette rencontre a attiré une quarantaine de personnes. Elle a été organisée à l’ECG Henry-Dunant, où nous avons été aimablement accueillis par le directeur, Régis Nivou.
  • Le 29 novembre, Marie-Jeanne Nerfin a présenté une manière originale d’aborder le contexte historique, et notamment culturel et religieux, qui a précédé l’Escalade : au moyen d’un « jeu dont l’élève est le héros ».
  • Le 8 décembre, Jean-Claude Basset, spécialiste du dialogue interreligieux, est venu évoquer différentes façons d’utiliser le « Panorama des religions » et le « calendrier interreligieux » en classe, notamment autour des fêtes religieuses.
  • Le 2 février, Pauline Wenger Studer, avocate, était notre invitée pour s’exprimer à propos de La loi, le droit pénal et les libertés religieuses : Quelle place pour les faits religieux ? Comment en parler aux élèves ? Environ 15 personnes sont venues écouter cet exposé.
  • Le 27 février, Roland Benz a expliqué comment parler des récits de création en classe, en mettant en parallèle plusieurs mythes de création avec leurs spécificités.
  • Le 22 mars, Walo Hutmacher s’est interrogé sur la question de Penser les faits religieux.
  • Le 19 avril, Patrick Perreten, enseignant à la retraite, et Henri Nerfin ont proposé aux enseignants une visite de la cathédrale St-Pierre « pour y emmener vos élèves ensuite ». Une trentaine de personnes ont suivi le mouvement. Elles ont reçu le dossier « St-Pierre comme si vous y étiez »

« Ethique et faits religieux »à l’ECG Henry-Dunant

Ce groupe d’enseignants, dont nous suivions les activités avec intérêt, n’est plus actif depuis cette année ; toutefois, les cours déjà expérimentés par les enseignants sont répertoriés dans un classeur qui est disponible au Centre de documentation de cette école. Et une option complémentaire (OC) a été mise sur pied grâce aux travaux de ce groupe. Nicolas Voirol, enseignant de géographie, est venu nous parler en juin de cette OC « histoire des religions », dont il a eu la charge cette année.

Deux visites de la cathédrale

  • Pour les élèves d’une école privée : la coordinatrice a été sollicitée par Assaad Daher, enseignant à l’Externat des Glacis, pour faire visiter la cathédrale à ses élèves. Cette visite a eu lieu le 19 mars, pour 34 jeunes de 8e Harmos.
  • Pour les étudiants de l’Université de Chambéry : le 22 mai, Henri Nerfin et Marie-Jeanne Nerfin ont fait visiter la cathédrale à 20 étudiants en Lettres de l’Université de Savoie, accompagnés par leur professeur Olivier Cosma et deux de ses collègues. Un moment de présentation a eu lieu avant la visite dans la salle où a été adoptée la Réforme le 21 mai 1536. Les étudiants ont reçu un dossier sur les chapiteaux, les stalles, les plaques commémoratives, etc.

Formation, travaux de réflexion du Groupe

Grands textes au CO

L’étude des Grands textes a commencé à la rentrée 2011 pour les élèves de 9e Harmos, avec la brochure réalisée sous la direction du professeur Borgeaud présentant des textes sur l’origine du monde. L’absence de textes du Nouveau Testament dans cette brochure a suscité de nombreuses réactions, dont celles indignées d’enseignants.

En novembre, nous avons été invités à nous exprimer publiquement sur la brochure Grands textes 9e, dans le cadre des Midis de la Fusterie. Nous avons donné notre point de vue après celui du député Pierre Weiss, qui venait de déposer une question écrite au Grand Conseil (« Pour le DIP, le Nouveau Testament est-il un petit texte ? ») et était intervenu la semaine précédente.

Patrick Schmied a introduit le sujet par une brève présentation, puis Vesca Olsommer a rappelé les débuts du processus parlementaire (motion des Verts en 1996) ; Walo Hutmacher a ensuite donné un exposé sur les faits religieux. Ce moment de présentation et d’échange nous a permis de préciser le contexte de l’enseignement des faits religieux à Genève, et de montrer le travail accompli dans ce domaine.

Toujours en novembre, deux membres du Groupe citoyen ont été conviés à un entretien avec le Conseil du Consistoire (Eglise protestante de Genève) au sujet de la polémique sur l’absence du Nouveau Testament dans la brochure Grands Textes 9e.

D’autre part, nous avons eu un contact avec le député Jean Romain au sujet de la réponse à son interpellation urgente au Grand Conseil, et en particulier de l’argument (inexact) du Conseil d’Etat concernant Enbiro.

Conférences, dossiers

  • Nous avons assisté le 5 mars à la conférence de Jean-Claude Guillebaud à l’Espace Fusterie : « Les religions vont-elles disparaître ? »
  • Toujours en mars, nous nous sommes rendus à une conférence d’Albert Longchamp, à Vandoeuvres : « Religions et laïcité ».
  • En mai, nous avons traduit et étudié le dossier « Religionen in der Schweiz », paru dans le Bulletin de l’Académie suisse des sciences humaines (ASSH 2 2012).

Mise à disposition de documentation

L’enseignement du fait religieux est un thème qui se développe dans plusieurs pays. Il est donc important que nous rendions accessibles pour Genève des documents
extrêmement stimulants qui viennent d’ici ou d’ailleurs. Les ouvrages suivants ont été recensés par la coordinatrice. Ils peuvent être regroupés en trois catégories :

Séquences prêtes à l’emploi pour les enseignants : A l’origine : présenter les mythes cosmogoniques et récits bibliques d’origine aux élèves (R. Benz). Sur les traces
d’Abraham (Y. Dutoit, S. Girardet, R. Gotheil).

Documents de référence sur la laïcité : Genève et la laïcité (le blog de T. Zimmermann). Neutralité philosophique (Laïcité, Ferdinand Buisson) : Laïcité et liberté religieuse (recueil de textes et de jurisprudence) (France, Journaux officiels, 2012).

Sites à signaler :

  • Digne de foi éclairage sur le fait religieux et la laïcité.
  • Blog de Stéphanie Le Bars, journaliste au Monde, chargée des questions de religion. Ce blog vise à donner au lecteur des informations factuelles, des mises en perspective et des analyses sur les sujets liés aux religions et aux courants de pensée, leur impact sur les sociétés et leurs enjeux politiques).
  • GRÉÉ(Groupe de recherche sur l’éducation éthique et l’éthique en éducation : d’excellentes ressources, y compris des conférences).
  • ENQUÊTE (grâce au jeu et aux loisirs créatifs, l’enfant explore les religions).

Mise à disposition de matériel pédagogique

Jeu de l’Escalade

Sur la base de l’ouvrage « Comprendre l’Escalade »(O. Fatio, B. Nicollier : Comprendre l’Escalade. Essai de géopolitique genevoise. Labor et
Fides, 2002.), Marie-Jeanne Nerfin avait créé en 2010 un « jeu dont vous êtes le héros » pour découvrir l’histoire avant l’Escalade. Ce voyage interactif dans le temps permet (si tout va bien !) d’arriver le 16 décembre 1602 dans la cité de Genève…

En tenant compte des réactions et des suggestions recueillies, une version 2011 a été préparée, avec un plateau de jeu en couleurs. Elle a été remise aux enseignants primaires présents à la journée de co-formation à la FAPSE en décembre. Nous avons organisé une rencontre autour de ce jeu. La coordinatrice a ensuite été invitée à une démarche du GREN (Groupe romand d’éducation nouvelle) : un après-midi à l’école des Pervenches sur une activité pour comprendre l’Escalade. Le travail du Groupe citoyen y a été cité. Ce jeu a également été envoyé au Musée international de la Réforme.

Partenariats

Graines de paix

Cette ONG d’éducation à la paix conçoit et développe des outils innovants pour enseigner et promouvoir les compétences humaines qui contribuent à une culture de paix, c’est-à-dire à un mieux-vivre ensemble dans les relations interpersonnelles, interculturelles, citoyennes et géopolitiques. Sur la proposition de sa présidente, Delia Mamon, nous avons contribué à la rédaction de plusieurs fiches sur le thème du fait religieux dans le Manuel d’éducation à la paix. Ce manuel est un outil éducatif attractif et efficace pour les élèves du primaire (4-12 ans). Il est actuellement en phase de test dans le canton du Valais.

Ethnopoly

Cette ONG d’éducation à la paix conçoit et développe des outils innovants pour enseigner et promouvoir les compétences humaines qui contribuent à une culture de paix, c’est-à-dire à un mieux-vivre ensemble dans les relations interpersonnelles, interculturelles, citoyennes et géopolitiques. Sur la proposition de sa présidente, Delia Mamon, nous avons contribué à la rédaction de plusieurs fiches sur le thème du fait religieux dans le Manuel d’éducation à la paix. Ce manuel est un outil éducatif attractif et efficace pour les élèves du primaire (4-12 ans). Il est actuellement en phase de test dans le canton du Valais.

Groupe interdisciplinaire

Le Groupe interdisciplinaire a commencé ses travaux en novembre 2008. Il est présidé par Marianne Frischknecht, secrétaire générale du DIP. Quatre rencontres ont eu lieu pendant cette année scolaire.

Les brochures Grands textes 9e et 10e ont été présentées. L’exposition « Dieu(x), mode d’emploi » qui est actuellement présentée au Québec, a été évoquée.

Lors de la séance du 27 avril, le dossier « St-Pierre comme si vous y étiez » a été remis à Mme Frischknecht. Un bilan intermédiaire de la brochure Grands textes 9e a été dressé : il semble que les élèves ont du plaisir à découvrir ces grands textes, qu’il n’y a pas eu d’interpellation négative de la part des parents, et que les enseignants y trouvent aussi de l’intérêt tout en formulant quelques suggestions pour l’amélioration de la brochure du maître.

Au moment où le mandat de ce groupe est prolongé jusqu’à la fin de la législature (2013), nous espérons qu’il pourra atteindre pleinement les objectifs qui lui avaient été fixés.

Plateforme interreligieuse

La coordinatrice a eu un entretien en décembre avec Ariane Hentsch, nouvelle présidente de la Plateforme interreligieuse. Des pistes de collaboration ont été esquissées : par exemple, une proposition de parcours de visites d’édifices religieux.

Fondation Adyan

En mars, Ariane Hentsch a invité les membres du Groupe citoyen à écouter Fadi Daou, théologien et professeur d’histoire des religions, président de la fondation Adyan pour le dialogue entre religions de Beyrouth. Il donnait une conférence aux membres de la Plateforme interreligieuse. La coordinatrice a pu écouter cette présentation fort intéressante de la fondation Adyan, très active dans le dialogue interreligieux. Son programme pour les écoles du Liban a été accepté et promu par le gouvernement. En avril et en juillet, deux nouveaux entretiens avec Ariane Hentsch ont permis de mettre sur pied un projet de visites de lieux de culte pour l’année scolaire 2012-13 (synagogue libérale et Quakers).

Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement secondaire II du canton de Genève

Deux membres du Groupe citoyen ont participé à la séance du comité de la FAPPO le 27 septembre, sur l’invitation de sa présidente, Firouzeh Sofi. Ils ont présenté les activités du Groupe citoyen et participé à un court débat avec les représentants des parents d’élèves.

Constituante

Le mouvement de réflexion citoyenne que suscite ce processus nous a poussés à nous intéresser de près à différentes phases des travaux de l’Assemblée constituante :

En juillet 2011, nous avons lu les deux rapports de synthèse sur la consultation, puis envoyé un courrier incluant notre dépliant « Laïcité & enseignement du fait religieux » aux 110 organismes qui se sont exprimés sur des sujets proches de ceux qui nous intéressent. Manière de proposer, de citoyens à citoyens, un échange de vues sur la laïcité et sur l’enseignement. Le thème de la laïcité a fait ces dernières années l’objet d’une approche renouvelée ; la philosophe Blandine Kriegel en a donné une formulation particulièrement intéressante dans ce sens qu’elle ne la décrit pas comme une négation du fait religieux, mais comme son intégration : « La laïcité n’est pas un principe antinomique, un principe contraire à la religion ou aux droits de l’homme. Le rôle de la République n’est pas de se substituer à une pluralité d’approches qui relie les individus à des cultures, à des conceptions du monde et du divin, mais de les respecter et de les faire se respecter, de leur permettre de coexister, de communiquer et de dialoguer les uns avec les autres ». Cette citation nous permettait de préciser notre position, exprimée avec d’autres références dans le dépliant « Laïcité & enseignement du fait religieux » qui était joint à ce courrier.

  • En août, nous avons reçu cette réponse des quatre co-présidents :
    « Nous avons bien reçu votre courrier du 26 juillet écoulé et avons pris note que vous avez souhaité poursuivre le dialogue « de citoyens à citoyens » découlant de la procédure de consultation de l’hiver dernier.
    C’est avec intérêt que nous avons pris connaissance des courriers que vous avez ainsi adressés à plus de 100 organismes ayant participé à cette dernière et sommes heureux de constater que la synthèse des travaux, établie par l’Institut LINK et le Secrétariat général, a contribué à vos réflexions. Lors de sa séance de rentrée d’hier 22 août, le Bureau a été informé de votre démarche ».
  • En septembre, une comparaison a été rédigée par la coordinatrice entre nos propositions et les rapports des commissions thématiques. Nos propositions n’apparaissent pas dans ces textes.
  • En janvier, Henri Nerfin a représenté le Groupe citoyen à la soirée d’information de la Constituante à Carouge. Il s’agissait de la soirée de présentation du projet issu de la première lecture.
  • En mai, nous nous sommes rendus à la verrée conviviale marquant la fin des travaux de l’Assemblée constituante. 

Blandine Kriegel, La laïcité et l’intégration en France, Présidence de la République (28.10.2004), version corrigée 25.04.2005.

Et ailleurs ?

Le sujet « fait religieux » évolue : chez nos voisins vaudois, nous avons été attentifs aux avancées de la « motion Schwab ». Une motion avait été déposée au Grand Conseil en octobre 2009 par Claude Schwab, avec des députés de tous les partis, proposant de modifier l’intitulé de la discipline “histoire biblique” en “connaissance des religions” et d’offrir cet enseignement à tous les élèves en supprimant la possibilité de dispense. Le caractère obligatoire de ces heures de cultures religieuses a été soumis au parlement puis au peuple, par la LEO (loi sur l’enseignement obligatoire) qui a été acceptée le 4 septembre 2011 par 52% des Vaudois. Selon Claude Schwab, que nous avons contacté, “il s’agit maintenant de veiller au grain à propos du règlement d’application et grille horaire ainsi que de renforcer la formation des enseignants”.

Au niveau suisse, le Programme national de recherche PNR 58 a étudié les rapports entre les collectivités religieuses, l’Etat et la société entre 2007 et 2010 ; les résultats qui découlent de 28 projets de recherche sont présentés dans l’ouvrage « Religions, Etat et société » sorti en juillet 2012 et qui décrit la Suisse entre sécularisation et diversité religieuse. L’une des recommandations est que les écoles et les autres institutions étatiques dédiées aux jeunes devraient davantage
s’efforcer de fournir aux élèves (…) un savoir sur les religions différencié et scientifiquement fondé ».

Visibilité

Site Internet : Notre site est de plus en plus fréquenté, indice de l’intérêt croissant des internautes pour la documentation que nous leur proposons. Cette documentation est enrichie en permanence.
Nouveauté : La page d’accueil présente les billets du blog dans l’ordre de parution la plus récente.
Jérémie Schaeli a pris le relais de Patrick Baudet en tant que webmaster. Nous remercions ce dernier de sa collaboration précieuse au cours de ces trois années, et souhaitons plein succès à Jérémie Schaeli. La fréquentation de notre site est de 198 visites par jour en moyenne.

Blog : Sur l’insistance bienveillante de Jean-François Mabut, journaliste à la Tribune de Genève, la coordinatrice s’est lancée dans l’aventure d’un blog le 23 novembre 2011. Ses billets sont régulièrement relayés dans la TdG avec photo. C’est là un moyen de toucher un nouveau public. Nous recevons en moyenne 54 visites par jour. 

On le voit dans ces tableaux, la fréquentation tant du blog que de notre site connaît un pic en décembre ; c’est bien le signe que l’approche de Noël incite les internautes à se documenter sur les possibilités d’aborder ce sujet délicat dans le cadre de l’école laïque.

Le blog nous a permis d’entrer en correspondance avec Marine Quenin, qui nous a écrit :
Je voulais vous présenter notre initiative qui pourrait vous intéresser. ENQUÊTE  est une association que nous avons créée il y a plus d’un an qui cherche à promouvoir le vivre-ensemble, et notamment la découverte de la laïcité, dans un environnement actuel où les questions religieuses sont extrêmement sensibles et celle de la coexistence apaisée des différentes options spirituelles, dont l’athéisme, parfois mise à mal.
Il s’agit pour nous de proposer des outils à destination des enfants du primaire, de découverte des faits religieux et de la laïcité, sous un angle non-confessionnel, par le biais du jeu. Nous travaillons à la fois à des ateliers animés dans des écoles et centres sociaux et un jeu pour les enseignants et souhaiterions, à terme, développer un dessin animé.
Un double objectif : celui pour les enfants à la fois de mieux comprendre l’environnement dans lequel ils évoluent (construction du temps et du calendrier, organisation de l’espace, pratiques, symboliques…) et d’être en mesure d’évoquer ces sujets sur un mode apaisé, dans un contexte, encore une fois, où ces questions sont très sensibles.

News :

Cette lettre de nouvelles (une page) a pour but d’entretenir le contact et de montrer régulièrement l’évolution de la situation. Elle est envoyée aux sympathisants et
aussi, plus largement, à toute personne pouvant être intéressée par le sujet.
La lettre de News de janvier 2012 a été adressée à plus de 600 personnes.

Sympathisants :

La liste des sympathisants a été ouverte en mars 2009 ; 248 personnes étaient inscrites en septembre 2011 et 276 en août 2012.

Presse écrite :

  • La journaliste Dominique Hartmann a publié un dossier sur « Noël à l’école laïque » dans Le Courrier du 24 décembre ; elle a interviewé la coordinatrice et mené un reportage dans une école des Pâquis. 
  • La coordinatrice a été sollicitée pour écrire un article pour la revue Sources en janvier, sous le titre : « Les faits religieux à l’école genevoise, dix ans de travail du Groupe citoyen : départ et arrivée… »
  • La journaliste Geneviève de Simone-Cornet, de l’Echo magazine, a interrogé la coordinatrice en mars pour un article intitulé « Genève : des grands textes pour mieux vivre ensemble ».

Radio :

La coordinatrice a été interviewée à Radio Cité par Gilles Soulhac. L’émission Spiritualité, diffusée du 2 au 6 janvier, portait sur le thème de l’enseignement des faits religieux dans l’école laïque

Conclusion

Et maintenant?

Cette année 2011-2012 a été marquée par les efforts de mise en place de l’enseignement du fait religieux à Genève : brochure « Grands textes 9e », séminaires de formation continue…
Il est indispensable d’aider les élèves à construire leur culture religieuse et humaniste dans le cadre de l’école laïque, de manière notamment à les prémunir contre les multiples dérives sectaires que l’on voit surgir de partout ; ainsi, et pour ne prendre qu’un exemple, une analyse des mouvements millénaristes menée par leur enseignant leur permettrait de comprendre les mécanismes des prédictions de fin du monde dont on parle pour 2012.

Nous pensons qu’une collaboration plus intense avec le DIP peut encore se développer. La mise en place de l’enseignement du fait religieux et humaniste – dont on parle depuis si longtemps – dans le cadre habituel de l’enseignement deviendra ainsi progressivement réalité. Ce sera une contribution originale au « vivre ensemble » de la société genevoise en général et de son école en particulier, au moment où nous franchissons le cap des dix ans d’activité du Groupe citoyen.

Nous sentons, plus que jamais, la pertinence et la nécessité de nos efforts. Nous percevons les besoins des enseignants devant ce nouveau chantier ; nous sommes aussi conscients des préventions et des réticences qui demeurent. La mention explicite du fait religieux dans le nouveau Plan d’études romand nous donne désormais un cadre et un appui à l’intégration de ce sujet. Reste maintenant, dans la mesure de nos forces, à enrichir notre palette de propositions pour aider les enseignants à se lancer dans ce domaine neuf, et pour aider l’ensemble des citoyens à comprendre l’enjeu de cet enseignement. Pour jouer un rôle de catalyseur, en somme. Les jeunes de notre canton pourront ainsi développer des compétences importantes pour leur vie présente et future dans une société multiculturelle riche en différences à découvrir et à comprendre.

Au moment où, en France, l’Institut européen en Sciences des religions (IESR) organise un colloque international pour faire le bilan de ce qui s’est passé depuis le Rapport Debray (2002) en ce qui concerne les objectifs, les programmes et les matériels pédagogiques utilisés, nous pensons qu’il est approprié de faire le point aussi sur ce qui se passe à Genève. Nous espérons que l’occasion en sera donnée dès la première moitié de 2013.

Au terme de la mission de trois ans effectuée par sa coordinatrice, le Groupe citoyen exprime sa profonde gratitude à la Fondation Hans Wilsdorf qui a généreusement mis les moyens financiers à disposition pour son engagement.

Patrick Schmied, président
Marie-Jeanne Nerfin, coordinatrice
5 octobre 2012

Fondation Hans Wilsdorf
Valeurs et Projets
M. Charles Beer, président du Département de l’Instruction Publique
Toute personne concernée ou intéressée

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